« La France prend acte du renoncement du président Bouteflika » de se présenter à un cinquième mandat à la tête de l’Algérie, a déclaré lundi un secrétaire d’Etat français, cité par l’agence AFP.
« Je ne crois pas avoir beaucoup d’autres commentaires à faire. Les Algériens tiennent à ce qu’on respecte leur indépendance, leur souveraineté, ils ne veulent pas qu’on fasse de l’ingérence », a poursuivi le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal.
« A l’évidence, c’est une prise en compte de la mobilisation très forte qui a eu lieu en Algérie », a considéré M. Attal sur les chaînes de télévision LCP et Public Sénat. « Ne serait-ce qu’en France, il y avait 10.000 personnes à Paris (dimanche). C’est une prise en compte de cette mobilisation », a-t-il estimé.