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Rentrée scolaire : « Il y a un problème de surcharge » des classes

Rentrée scolaire : « Il y a un problème de surcharge » des classes

Plus de 11 millions d’élèves ont retrouvé le chemin de l’école ce mercredi 21 septembre en Algérie. Le coup d’envoi de la rentrée scolaire 2022/2023 a été donné officiellement par le ministre de l’Education nationale Abdelhakim Belabed à partir de Djanet.

Une rentrée qui a confirmé les craintes des syndicats de l’éducation sur un certain nombre d’insuffisances.

| Lire aussi : Rentrée scolaire : le spectre de la surcharge des classes plane

« Il y a eu des élèves qui ont été renvoyés chez eux parce qu’ils n’ont pas trouvé de chaises. Il y a des cantines qui n’ont pas été ouvertes alors qu’on a promis de les ouvrir dès le premier jour », déplore le SG du SATEF, Boualem Amoura.

Ce dernier a également évoqué le « manque d’enseignants dans certaines wilayas ». « À Alger, un collège n’a pas ouvert. Il a fallu l’intervention de la police ».

Interrogé sur la raison, le syndicaliste explique : « parce que la directrice n’est pas arrivée à temps et le gardien n’a pas ouvert » le portail du lycée.

Selon M. Amoura, la rentrée scolaire a été marquée par la grève dans deux lycées à Bejaïa et un lycée à Ain El Hammam (Tizi Ouzou). « Une grève des enseignants pour protester contre les conditions de travail et l’insuffisance de classes », a expliqué Boualem Amoura.

Le porte-parole de l’UNPEF, Messaoud Zouggar, juge que la rentrée s’est déroulée globalement dans des conditions « acceptables ». Il reconnaît toutefois que la forte demande en chaises confirme les avertissements du syndicat relatifs au problème de la surcharge des classes.

« Il y a des demandes qui émanent des établissements pour des chaises. Qu’un établissement réclame jusqu’à 120 chaises, cela veut dire qu’il y a une surcharge importante dans les établissements scolaire », affirme M. Zouggar qui a critiqué la démarche du ministère de l’éducation de revenir au système d’enseignement classique « sans une étude approfondie » et sans concertation avec les partenaires sociaux.

« Il y a un problème de surcharge, on ne peut pas le cacher », ajoute le syndicaliste. « C’est au ministère de trouver une solution au problème, ce n’est pas aux syndicats », répond Messaoud Zouggar quand on l’interroge sur ce qu’il préconise pour résoudre ce problème. Le syndicaliste fait part toutefois de sa satisfaction de voir les cantines scolaires ouvrir dès le premier jour de la rentrée.

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed a donné, ce mercredi, le coup d’envoi officiel de l’année scolaire 2022-2023 depuis l’école primaire dans la wilaya de Djanet. 

« La rentrée scolaire pour les trois cycles d’enseignement (2022-2023) a été marquée par une bonne organisation, notamment pour les volets relatifs à la gestion des groupes et l’équipement des établissements en moyens et structures nécessaires pour accueillir les élèves après les vacances d’été », écrit l’agence APS qui a réalisé un reportage sur le sujet.       

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