L’Algérie a décidé de rouvrir partiellement ses frontières aériennes à partir du 1er juin. La décision a été prise lors du conseil des ministres, dimanche 16 mai.
Un programme préliminaire de cinq vols quotidiens à partir de trois aéroports (Alger, Oran et Constantine) a été annoncé, et des détails devaient suivre.
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Ce lundi, le premier ministre Abdelaziz Djerad a complété le communiqué du conseil des ministres de dimanche 16 mai, en dévoilant le programme des vols d’Air Algérie, le protocole sanitaire à appliquer aux frontières et les conditions d’entrée et de sortie du pays.
Au lieu de cinq vols quotidiens annoncés par le Conseil des ministres dimanche 16 mai, le gouvernement a arrêté un programme de cinq vols hebdomadaires vers la France (2), Turquie (1), Espagne (1) et Tunisie (1). Les villes desservies sont Paris (2), Marseille (1), Istanbul (1), Barcelone (1) et Tunis (1). Ces vols seront opérés par Air Algérie.
Seuls trois aéroports algériens seront ouverts au trafic aérien : Alger, Oran et Constantine. « Dans un premier temps, seuls les aéroports d’Alger, d’Oran et de Constantine sont autorisés à accueillir les passagers à l’arrivée ou en partance des destinations sus indiquées », précise le communiqué.
Le gouvernement a en outre fixé les conditions d’embarquement à destination de l’Algérie : être détenteur d’un billet valide avec une fiche sanitaire dûment remplie, présenter un résultat négatif d’un test RT-PCR datant de moins de 36 heures avant la date du voyage, s’acquitter préalablement des frais inhérents au confinement sanitaire obligatoire de cinq jours auquel doit se soumettre chaque passager à l’arrivée sur le territoire nationale ainsi que les frais du test de dépistage du COVID-19, prévus par les autorités sanitaires.
Le gouvernement insiste sur le fait que les frais d’hébergement pendant le confinement sanitaire sont à la charge exclusive du passager.
À la fin du confinement de cinq jours, le passager doit se soumettre un test de dépistage du Covid-19. Si le test est positif, le confinement est reconduit pour une période de cinq jours.
« Pour ce qui est des modalités de sortie du territoire national, les passagers demeurent soumis aux seules conditions édictées par les autorités des pays d’accueil pour leur entrée sur leurs territoires », indique le gouvernement, sans préciser s’il faut demander une autorisation de sortie du territoire, comme cela était le cas durant les précédentes opérations de rapatriement.
Dans son communiqué, Djerad précise que « ces mesures restent adaptables en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique ».