Une centaine de migrants confinés de force dans un wagon du train reliant Maghnia à Oran, les portes du wagon fermées de l’extérieur, de la nourriture que l’on fait passer par les fenêtres au milieu de la nuit à des passagers traités comme des criminels, comme des pestiférés, à cause de leur nationalité et de la couleur de leur peau, c’est à ces scènes de la honte qu’ont assisté hier les représentants de la Ligue algérienne des droits de l’Homme.