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REPORTAGE – À l’Opéra d’Alger, le public algérien conquis des musiques d’ailleurs

Depuis le 13 octobre 2018, la salle de l’Opéra Boualem Bessaïh d’Alger est, chaque soir, archicomble. Le public se déplace en masse pour assister aux concerts et récitals du 10e Festival international de la musique symphonique d’Alger qui se déroule jusqu’au 19 octobre. On vient en famille, en couple, en groupes d’amis ou seuls. Le prix du billet est de 500 dinars. Prix symbolique. Reportage.

Une file indienne se forme devant la grande porte de l’Opéra d’Alger, à Ould Fayet, à l’ouest de la capitale. À une heure du concert d’ouverture du 10e Festival international de la musique symphonique d’Alger, on rejoint doucement le grand hall. Un catalogue d’une soixantaine de pages détaillant le programme de la manifestation musicale est remis aux spectateurs.

Une quinzaine de pays participent au festival : Corée du Sud, Syrie, Chine, Tunisie, Japon, Espagne, France, etc. La Russie est l’invitée d’honneur du festival. Eduard Tomsha est venu de Saint-Pétersbourg avec le Severnaya Venezia Orchestra qui fait dans la musique symphonique contemporaine et populaire.

Une file indienne se constitue chaque soirée devant la porte d’entrée de l’Opéra d’Alger (© TSA)


À la rencontre de l’école Russe

La soprano russe Irina Tiviane, qui a appris le chant au conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg, anime la soirée d’ouverture aux côtés du baryton sud-africain Thabang Senekal. « Le public algérien est superbe. Les Algériens sont adorables. Ils sont tous à l’écoute durant le concert. Certains sont devenus des amis. Je connais des musiciens algériens, la plupart ayant été formés en Russie et parlent russe. J’ai choisi Tchaïkovski qui est un grand romantique. Il est surtout connu pour ses ballets comme « Casse-noisette » et « Lac de cygnes ». Il y a des airs magnifiques que je voulais faire découvrir au public algérien », confie-t-elle. Elle a notamment chanté « Le temps du muguet » de Vasily Solovyov et « Dame de pique » de Tchaïkovski.

La Russe Irina Tiviane et le Sud-Africain Thabang Senekal (© TSA)


Pour Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, la Russie est une école en matière de musique. « Nous avons un rapport historique avec ce pays. La plupart des enseignants en musique classique ont été formés en Russie », note-t-il. « Le chant lyrique russe est très exporté. Les chanteurs sont sur toutes les scènes internationales. À Saint-Pétersbourg, on vient d’ouvrir un deuxième grand théâtre de la même taille que l’Opéra d’Alger, ça se développe énormément », soutient Irina Tiviane.

Chine-Algérie, 60 ans d’amitié

Le Festival célèbre aussi les 60 ans des relations diplomatiques entre l’Algérie et la Chine. La Chine fut parmi les premiers pays à avoir reconnu le GPRA, Gouvernement provisoire de la République algérienne, en septembre 1958. Azzeddine Mihoubi rappelle que la Chine a offert à l’Algérie l’Opéra d’Alger. L’Empire du Milieu participe au festival avec l’Orchestre philharmonique du Grand Théâtre de Shenzen, deuxième orchestre du pays après celui de Pékin.

Le 20 octobre, à 19 h, l’Orchestre chinois jouera avec l’Orchestre symphonique algérien à l’Opéra d’Alger pour « célébrer l’amitié » entre les deux pays. « C’est le début d’un programme de festivités qui auront lieu en Chine et en Algérie pour célébrer les 60 ans de relations. La Chine est l’invité d’honneur du 23e Salon international du livre d’Alger (SILA) », annonce le ministre de la Culture. Le 23e SILA est prévu du 29 octobre au 10 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex), à l’est d’Alger.

Thabang Senekal, le footballeur devenu chanteur

Les 100 ans de la naissance de Nelson Mandela sont également célébrés par le festival d’Alger. Thabang Senekal est fortement applaudi par le public après avoir produit un extrait de l’opéra « Madiba The African » et chanté « Al Tariq » (la route), une nouvelle composition de Amine Kouider, d’après un texte de Azzeddine Mihoubi. Thabang Senekal est venu en Algérie quelques jours seulement après le décès de sa mère. « Parce que je suis un artiste et le Show must go on. Je suis honoré d’être ici. J’ai chanté avec des langues que je ne connaissais pas, le russe et l’arabe, pour la première fois dans ma vie », confie-t-il. Natif de Bloemfontein, Thabang Senekal a abandonné une carrière de footballeur pour le chant lyrique. « Par passion », dit-il.

Le Festival international de musique symphonique d’Alger a rendu hommage à Nelson Mandela (© TSA)


L’Algérie, «qui a beaucoup fait pour l’Afrique du Sud » (dans leur combat contre le système de l’Apartheid), marque le jeune artiste. « J’ai appris des Algériens l’hospitalité et le sens de la bonté. Mustapha, mon chauffeur, est merveilleux. Il m’a conduit partout », dit-il. Après le spectacle, Thabang Senekal a été entouré par le public pour les inévitables selfies à partager sur les réseaux sociaux.

Sheiko Volodymyr et ses fans algériens

Le chef d’orchestre ukrainien Sheiko Volodymyr a aussi beaucoup d’amis en Algérie. C’est un habitué du Festival d’Alger. Lorsqu’il monte sur scène pour diriger l’Orchestre symphonique de la Radio nationale d’Ukraine, accompagné de la soprano Kseniia Bakhritdinova-Krabchuk, c’est un tonnerre d’applaudissements dans la grande salle de l’Opéra d’Alger. « Je suis ravi d’être ici pour le 10e anniversaire du festival. Pour nos musiciens, c’est une grande fête. À chaque fois, le public algérien fait preuve de beaucoup d’émotion dans nos concerts. Et, il est à chaque fois très amical avec nous », déclare-t-il ému.

Le chef d’orchestre ukrainien Volodymyr Sheiko (© TSA)


L’Orchestre interprète le romantique « Du temps de Holberg » du Norvégien Edvard Grieg et « Mélodie » de l’Ukrainien Myroslav Skoryk (considéré comme un héros national dans son pays). Kseniaa Bakhritdinova-Kravchuk provoque une vague d’ovations après avoir chanté « Casta Diva » de l’opéra « Norma » de l’Italien Vincenzo Bellini (opéra créé en 1831 à la Scala de Milan). L’Orchestre symphonique de la radio nationale d’Ukraine est parmi les plus anciens d’Europe. Il existe depuis 1929. Il a, à son actif, plus de 10.000 enregistrements de musique. Volodymyr Sheiko a déjà dirigé l’orchestre symphonique algérien.

La soprano ukrainienne Kseniaa Bakhritdinova (© TSA)


La musique symphonique russe et ukrainienne ont chacune leurs auteurs et compositeurs. Des musiques qui ont évolué avec l’Histoire mondiale. En Ukraine, nous avons une grande tradition de musique symphonique et nous avons des compositeurs contemporains connus dans le monde. Nous avons un grand festival de musique contemporaine qui a déjà trente ans d’existence et un autre pour la musique classique. Le fondateur de notre musique symphonique (Maksim Berezovsky) a étudié avec Mozart. L’Ukraine est le cœur du monde slave », souligne-t-il. Il rappelle que beaucoup de compositeurs russes sont, en fait, ukrainiens d’origine comme Sergueï Prokofiev, Piotr Ilitch Tchaïkovski ou Igor Stravinsky.

« Une musique gorgée de passion »

La jeune musicienne espagnole Ireneortega Albaladejo se rend pour la première fois en Afrique en venant en Algérie. « Je constate que l’Algérie n’est pas très différente de l’Espagne sur le plan de la nature. Nous savons que la culture et les traditions sont quelques peu différentts. Mais, nous avons déjà une idée puisque les musulmans sont restés assez longtemps en Espagne, notamment dans le sud », dit-elle dans un anglais parfait.

Elle fait partie de l’ensemble espagnol Casa Mediterraneo que dirige Enrique Montesinos Parra, 31 ans. Ce dernier évoque toutes les influences de la Mer du Milieu sur l’expression musicale ibérique. « Nous sommes à Alicante et nous avons des relations culturelles avec la Méditerranée à travers la musique. Nous n’avons pas joué la musique algérienne, mais nous en avons une idée », relève-t-il.

Ireneortega Albaladejo précise que Casa Mediterraneo, qui est soutenu par l’État, organise plusieurs activités artistiques comme les concerts de musique et les expositions d’arts visuels. Sur scène, et face à un public émerveillé par la parfaite maîtrise technique, Casa Mediterraneo revisite le répertoire espagnol de 1880 et jusqu’à 2018.

L’Ensemble espagnol Casa Mediterraneo (© TSA)


L’ensemble joue le légendaire « Asturias » de Isaac Albéniz, le poétique « La oracion del torero » (La prière du torero) de Joaquin Turina et le contemporain « La terre promise » de Antonio de Haro (qui est connu pour ses compositions pour le cinéma). « Nous avons voulu présenter les différents styles de notre musique. Une musique typique gorgée de passion et de chaleur méditerranéenne », souligne Enrique Montesinos Parra, fasciné par l’accueil du peuple symphonique d’Alger.

Le peuple symphonique d’Alger toujours fidèle au rendez vous (© TSA)


Air de Méditerranée aux parfums de Corée

Le jeune violoncelliste sud-coréen Sol Daniel Kim visite l’Algérie et l’Afrique pour la première fois lui aussi. Il s’est dit émerveillé de faire la rencontre avec le public de l’Opéra d’Alger. « En Algérie et en Afrique, les gens paraissent moins stressés, ne pensent pas à l’argent en permanence, ne sont pas pressés par le temps ! Nous avons choisi d’interpréter des morceaux qui ne sont pas souvent joués en public. Une manière de donner l’occasion aux gens d’écouter une musique qui n’est pas souvent disponible on line. Pour le concert d’Alger, nous avons naturellement opté pour la musique méditerranéenne. Une musique émotionnelle et énergique », détaille-t-il.

Le Quartet, composé aussi de Kyungeun Grace Lee, de Oh Sooahn et de Kyung Hwan Choi, a, notamment, interprété un morceau rare du compositeur classique italien Luigi Boccherini. Le public a probablement écouté pour la première fois une composition du Sicilien Giovanni Sollima, connu par ses œuvres minimalistes à l’influence jazz et au goût sucré-salé de la Méditerranée. « J’ai écouté un peu de la musique traditionnelle algérienne, mais j’en suis pas encore habitué. Cela dit, je m’intéresse beaucoup à cette musique comme celles d’autres pays pour mieux comprendre l’expression artistique », souligne Sol Daniel Kim qui, par le passé, a joué avec le célèbre violoncelliste autrichien Heinrich Schiff.

Le Quartet sud-coréen (© TSA)


« Je veux apprendre le chant lyrique »

« Cela peut paraître étonnant, mais, il y a bel et bien un public pour la musique symphonique en Algérie. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes présentes à chaque fois que le festival se produise, à tel point que les gens ne trouvent même pas de place », lance Farida, une femme entre deux âges, à la fin du concert du Quartet Coréen. « Il y a des mélomanes et des connaisseurs de la musique classique de tous les âges. C’est une musique universelle. Regardez, les jeunes sont heureux et, en plus, sont bien habillés. Très classe ! », s’amuse Nadia, une habituée du festival. Samia ne rate pas le festival.

« C’est une musique relaxante. On s’évade. Et, là, j’ai rencontré d’anciennes copines de lycée Hassiba d’Alger. Et, il y a une amie de Toronto qui est là. J’ai apprécié le bel hommage qui a été rendu à Djamel Allam », dit-elle. « C’était magistral, il n’y a rien à dire. Un régal, à revoir et à réécouter. Ici, on vient assister aux concerts de 7 à 77 ans », reprend une de ses amies. Nassim, 20 ans, vient chaque soir assister aux concerts. « J’aime la musique, j’écoute sur internet, mais, là, je vois sur scène comment un orchestre joue. Je vous cache pas que je veux apprendre le chant lyrique », affirme.

Ravi par la forte affluence du public, Abdelkader Bouazzara, commissaire du festival et directeur de l’Institut national supérieur de musique d’Alger (INSM), souhaite que les sociologues fassent des études sur le grand intérêt des Algériens pour la musique symphonique.

Un public nombreux assiste aux soirées du Festival de musique symphonique (© TSA)


Le public est devenu un partenaire

« Alger est devenue capitale de la musique symphonique. Qui pouvait le penser quinze ans auparavant ? Je salue tous les musiciens qui ont contribué à cela. La musique symphonique est accessible aujourd’hui à toute la société », déclare-t-il. Le public a toujours répondu présent lors des différents emplacements du festival, au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi d’Alger (TNA), au Palais de la Culture Moufdi Zakaria et à l’Opéra d’Alger. « Sous chapiteau, en 2012, nous avons réuni 1600 spectateurs chaque soir pour les concerts. Nous arrivons aujourd’hui à remplir la salle de l’Opéra d’Alger, nous avons même ajouté une centaine de sièges. Nous dépassons les 1500 places occupées chaque soir. Malgré les conditions météo et les matchs de football à la télé, le public est, chaque soir, fidèle au rendez-vous. Le public est devenu un partenaire. Et, je le dis à haute voix. Les gens nous ont fait confiance. Aujourd’hui, toutes les grandes nations veulent participer au festival d’Alger. C’est devenu un carrefour pour les musiciens professionnels du monde », appuie Abdelkader Bouazzara.

Un travail pédagogique est, selon lui, mené depuis plus de vingt-cinq ans par l’Orchestre symphonique national. Un orchestre qui a sillonné l’Algérie dans les années 1990, malgré les violences et les menaces. « Tout ce qui a été semé par le passé, y compris les années de braise, nous sommes en train de le récolter aujourd’hui. Durant les deux premières éditions du festival, nous recevions une certaine élite. Aujourd’hui, le public est plus large, plus diversifié », observe-t-il, en saluant aussi le travail fait par les IRFM (les instituts régionaux de formation musicale). Il rend hommage au compositeur Rachid Saouli qui a grandement contribué à « symphoniser » la musique algérienne. Il rappelle qu’en dix ans tous les grands opéras, orchestres et ensembles sont venus au Festival d’Alger, de Tokyo à Mexico en passant par Séoul, le Caire, Tunis, Pékin, Kiev, Moscou ou Londres. « Nous avons ramené le monde ici », dit-il.

L’ensemble italien a puisé dans l’héritage riche du Belcanto (© TSA)


« Un public respectueux du lieu »

Amine Kouider, directeur artistique de l’Opéra d’Alger, a dirigé l’orchestre algérien composé d’une soixantaine de musiciens pour l’exécution de la symphonie numéro 7 de Beethoven. « Une des plus belles du répertoire du compositeur allemand qu’on a joué qu’une seule fois. C’est une symphonie compliquée techniquement. L’orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger travaille régulièrement. Cette régularité avec la programmation diversifiée de l’Opéra ont fidélisé le public. Nous présentons de la musique symphonique, la musique d’Opéra, la musique algérienne, etc. Je remarque la présence de tous types de publics. Des jeunes, des cadres, des moins jeunes, des femmes, des étudiants, etc. Ce public est formidable. Il est très respectueux du lieu, des musiciens et de la musique. C’est un public qui écoute. De temps en temps, je m’adresse aux présents dans la salle. Il ne s’agit pas de pédagogie, le mot est trop grand, mais, en tous cas, j’associe le public de temps à autre, je veux l’impliquer. Il s’agit de gens déjà initiés, qui connaissent parfaitement le répertoire. Ils me demandent même de jouer telle ou telle œuvre », explique-t-il. Il souligne que finalement l’opéra de Ouled Fayet n’est pas si éloigné d’Alger. « Il est facile de venir de localités voisines comme à Chéraga, Zéralda, Ould Fayet ou Zéralda. L’accès n’est pas compliqué. Le public paye le billet d’entrée, 1000 dinars pour chaque concert. 500 dinars pour le festival. C’est déjà bien », note-t-il.

Le Trio japonais Usui, Yoda et Sakaguchi (© TSA)


Un partenariat avec la Scala de Milan

L’Opéra d’Alger, qui active avec un Orchestre symphonique, un ensemble andalous et un ballet, a lancé cette année, une saison qui va de septembre 2018 à juillet 2019. En 2017, l’orchestre de l’Opéra d’Alger a animé vingt-six concerts. « 22.000 personnes ont assisté à ces concerts. Une moyenne de 800 personnes par concert. C’est exceptionnel. Jamais l’orchestre symphonique national n’a connu une telle affluence. Cela veut dire que ça fonctionne. Nous avons présenté un concert en hommage aux peintres algériens comme Khedda, Baya, Issiakhem et d’autres. Nous avons consacré aussi un concert aux musiques de films accompagnés d’images comme «El Hariq », « La bataille d’Alger ». Nous avons interprété de nouvelles œuvres de musique algérienne sous forme symphonique. Il y a donc une diversification des programmes », détaille Amine Kouider. Azzeddine Mihoubi insiste, pour sa part, sur la formation à la faveur de coopération avec d’autres opéras. « J’ai discuté avec le directeur de La Scala de Milan pour engager un programme de formation qui concerne la musique symphonique et le ballet. Nous allons envoyer des étudiants se former en Russie aussi », a-t-il annoncé.

Robert Lehrbaumer et le quator international autrichien (© TSA)


Création prochaine d’un orchestre symphonique de jeunes

Il a parlé aussi de la création d’orchestres symphoniques régionaux à Oran, à Batna et en Kabylie. « Nous voulons que notre héritage musical ait une forme symphonique aussi avec l’aide de musiciens professionnels. Nous pensons également à la création d’un orchestre de jeunes avec le soutien de l’ONDA », indique-t-il. La présence massive des Algériens aux concerts de musique classique et symphonique est, selon lui, le résultat d’un cumul d’un travail qui dure depuis des années. « Cela remonte déjà à l’époque de Abdelwahab Salim qui menait l’orchestre symphonique en axant sur la musique algérienne. Le saut qualitatif a été fait avec la création de l’OSN, orchestre symphonique national qui a présenté des concerts en Algérie et à l’étranger. Il a pu conquérir un public dans les villes algériennes où il est passé. Le lancement du Festival a consacré l’intérêt pour cette musique. La présence d’orchestres internationaux en Algérie, grâce au festival, a suscité d’avantage d’intérêt. S’ajoute à cela, l’action menée par l’INSM d’Alger qui forme, annuellement, des musiciens et des chanteurs lyriques. Les médias s’intéressent aussi aux activités de l’Opéra d’Alger. Grâce à tout cela, la musique symphonique a aujourd’hui son public. C’est, pour nous, un succès. Nous souhaitons vivement que cette musique symphonique ait un caractère populaire plus prononcé », a-t-il conclu.

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