Dans un communiqué rendu public samedi soir, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dément la répression de la marche à Alger par ses éléments.
« La DGSN dément formellement les publications erronées et trompeuses rapportées par les sites d’information et les réseaux sociaux, prétendant que la police a usé de la force contre les manifestants samedi 7 mars au centre de la capitale », écrit la direction de la police.
« La DGSN précise qu’après avoir été informée de l’organisation d’une marche non autorisée ayant causé le blocage total de la circulation et la fermeture de certains locaux commerciaux du fait de l’occupation de la voie publique par les manifestants, les services de police sont intervenus conformément à la loi et à la réglementation en vigueur dans pareil cas afin de préserver l’ordre public, rétablir la circulation et rassurer les citoyens », ajoute le communiqué.
La DGSN confirme par ailleurs que certaines personnes arrêtées seront traduites devant la justice : « A l’issue de cette opération, il a été procédé à l’arrestation d’un certain nombre de participants à cette marche non autorisée. Après l’examen de leur situation, la plupart ont été relâchés, tandis que certains seront présentés devant les autorités judiciaires ».
« Conformément à ses engagements constitutionnels, la DGSN réitère qu’elle veillera toujours à la protection des personnes et des biens et à garantir la paix publique et le confort du citoyen et du pays », conclut le communiqué.