La crise de l’eau potable, qui a affecté l’Algérie la veille de l’Aïd-el-Fitr, et le retard dans la réalisation des projets d’alimentation en eau dans les zones d’ombre, continuent de faire tomber des têtes dans le secteur des ressources en eau.
Ce mardi 1er septembre, le ministre des Ressources en eau Arezki Berraki a décidé de mettre fin aux fonctions de dix directeurs des wilayas de Sidi Bel Abbes, Mascara, Ain Temouchent, Tlemcen, Blida, Tissemsilt, Saida, Relizane, Naâma et Souk Ahras.
Les directeurs par intérim des wilayas d’Oran, Msila, Khenchela et Tebéssa ont été écartés.
Le ministère n’a pas précisé si les directeurs limogés ont été remplacés.
Outre les directeurs des Ressources en eau de ces wilayas, M. Berraki a mis fin aux fonctions des responsables de son secteur à Timimoun, Bordj Badji Mokhtar, Bouzareah, Rouiba, Cheraga et Birtouta.
Il y a une semaine, jour pour jour, le ministre des Ressources en eau avait limogé le directeur général de Seaal, Brice Cabibel et 26 directeurs de wilaya de l’Algérienne des eaux (ADE). La décision a été prise suite à une large opération d’inspection et d’évaluation, notamment après “les perturbations enregistrées lors des deux jours de l’Aïd El Adha”, a expliqué le ministère dans un communiqué.
“Suite à un rapport de l’inspection générale du ministère des Ressources en eau, qui a mené une enquête approfondie, il a été établi que les perturbations et insuffisances dans les wilayas d’Alger et de Tipaza étaient dues, dans une large mesure, à la mauvaise gestion”, avait ajouté la même source.