La réunion de l’opposition à laquelle avait appelé le président du FJD, Abddallah Djaballah, a commencé en début d’après-midi de ce mercredi 20 février au siège de son parti à Alger. Dans son allocution d’ouverture, M. Djaballah a appelé les chefs de partis présents à se conformer à la « volonté du peuple algérien qui rejette l’option du cinquième mandat ».
« Notre devoir aujourd’hui est de nous conformer à la volonté du peuple qui s’active pour faire échouer l’option du cinquième mandat », a-t-il déclaré à l’ouverture de la réunion à laquelle ont pris part 18 personnalités nationales et chefs de partis, parmi lesquels les potentiels candidats Ali Benflis et Abderrazak Makri, ainsi que Abdelaziz Rahabi, Noureddine Bahbouh et Tahar Benbaibèche.
« Nous refusons que Bouteflika reste au pouvoir. Il est complètement absent. Moralement, il est mort. Sa candidature est en porte-à-faux avec la Constitution », a soutenu Djaballah.
Évoquant l’objet de la réunion, qui est de rechercher un consensus sur un candidat unique de l’opposition à la présidentielle du 18 avril, l’initiateur de l’idée a indiqué que l’union de l’opposition générera celle du peuple autour d’elle, appelant les chefs de partis à mettre l’intérêt du pays au-dessus de toute considération pour faire de la prochaine présidentielle une occasion pour « une vraie réforme et un meilleur avenir ».