search-form-close
Revoilà la crise de l’huile de table, Rezig accuse la spéculation

Revoilà la crise de l’huile de table, Rezig accuse la spéculation

L’année 2021 se termine pour les Algériens avec le retour de la crise de l’huile de table. Ce produit de large consommation est à nouveau indisponible dans de nombreux magasins du pays. Les autorités sont sur le pied de guerre pour contenir la crise.

Des rumeurs circulant sur une légère baisse de la production seraient derrière cette nouvelle tension sur l’huile de table, mais les facteurs de la crise restent les mêmes.

| Lire aussi : Tensions sur les produits : Rezig accuse des « mains invisibles »

A chaque fois, des rumeurs sont propagées sur le manque de ce produit, ce qui pousse les consommateurs d’une façon générale (ménagers, commerçants, restaurateurs, etc) à acheter des quantités importantes pour les stocker, ce qui crée des tensions sur sa disponibilité. Le même phénomène a été constatée au printemps dernier pour l’huile de table et une année plutôt pour la semoule.

En la stockant, les commerçants et les restaurateurs peuvent ensuite vendre l’huile de table avec un prix élevé et faire des gains substantiels sur un produit de large consommation.

L’huile de table coûte cher à l’Etat

Et comme tous les produits subventionnés, l’huile de table est prisée par la contrebande transfrontalière. Des bidons d’huile de soja fabriqués en Algérie ont été aperçus chez les pays voisins, alors que ce produit subventionné n’est pas exportable.

Outre la spéculation et la contrebande, des informations font état d’une légère baisse de la production de certains producteurs en difficultés à cause de la forte hausse des prix de l’huile de soja sur le marché mondial et du retard du gouvernement à leur verser le montant de la subvention.

| Lire aussi : Hausse des prix : après la pomme de terre, la tomate

Le prix de l’huile de soja, la plus consommée en Algérie, est plafonné par l’Etat à 125 dinars. Pour maintenir ce prix, l’Etat prend en charge la différence entre le prix de revient et le prix de vente qu’il verse ensuite aux producteurs sous forme de compensation.

Jeudi, le ministre du Commerce Kamel Rezig a indiqué qu’en 2021, l’État a alloué 40 milliards de dinars (287 millions de dollars), pour la subvention de l’huile de table, sous forme de compensation pour les producteurs.

Il a assuré que l’huile de table était produite en Algérie en quantités suffisantes. Il a indiqué que l’offre de l’huile de table était supérieure à la demande et accusé les spéculateurs d’être derrière les rumeurs sur sa rareté.

  • Les derniers articles

close