Riyad Mahrez, le capitaine de l’équipe d’Algérie, peine à se remettre de la défaite face au Cameroun le 29 mars dernier à Blida, en barrage de la Coupe du monde.
Sept mois après cette soirée cauchemardesque au stade Mustapha Tchaker où les Verts avaient encaissé un but assassin dans les ultimes secondes des prolongations face aux Lions indomptables, Riyad Mahrez ne s’est pas remis.
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Alors qu’ils tenaient la qualification dans un match compliqué par l’enjeu et les décisions controversées de l’arbitre gambien Bakary Gassama, les camarades de Mahrez ont laissé filer la qualification. Le choc a été terrible. Son onde ne s’est pas estompée. Il irradie toujours des joueurs de haut niveau comme Mahrez qui étaient pourtant tout proches du Qatar.
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« Le maillot de l’Algérie représente toute mon enfance »
« Le pire moment, c’est la défaite contre le Cameroun. Je n’arrive toujours pas à me remettre », a-t-il dit dans une discussion avec le médiacarré. Comme le sélectionneur national Djamel Belmadi et les supporters algériens, Riyad Mahrez pointe du doigt l’arbitre. Pour lui, Bakary Gassama a « joué un grand rôle dans ce match », mais le « scénario était incroyable ».
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« Ça n’existe pas », a-t-il dit. Et comme un malheur ne vient jamais seul, Riyad Mahrez a connu une autre désillusion, cette fois, avec son club Manchester City, éliminé en demi-finale de la Ligue des champions par le Real Madrid au bout d’un match incroyable.
« Un mois après, scénario incroyable encore avec City. Tu perds contre le Real, il faut être fort mentalement », a enchaîné Riyad Mahrez qui a aussi évoqué sa relation avec l’Algérie, le pays natal de ses parents.
« Le maillot de l’Algérie représente toute mon enfance, le peuple, la famille au bled. Cela me fait vraiment, ça me fait du mal de ne pas être à la Coupe du monde, avec toute cette génération ».
Côté meilleurs souvenirs avec l’Algérie, Riyad Mahrez se rappelle de sa première sélection avec les Verts lors d’un match amical contre l’Arménie en Suisse, et bien sûr de la victoire en finale de la CAN 2019 en Egypte.
Côté joueurs algériens prometteurs, Riyad Mahrez a cité Ismaël Bennacer qui « peut faire quelque chose de bien dans sa carrière », Adam Ounas dont il ne comprend cependant la « trajectoire » tout en espérant qu’il « va bien rebondir », et Youcef Atal qui est « bien aussi s’il n’y avait pas les blessures ».