L’international algérien Riyad Mahrez est revenu sur son transfert avorté de son club Leicester, accusant son club d’avoir bloqué son départ l’été dernier, rapporte Daily Mail.
« Ils ne voulaient pas me vendre », a affirmé l’attaquant vedette dans un entretien accordé au média britannique. « Ils disaient : ‘’Oui il n’y aura pas de problème si une offre est faite’’, mais derrière le rideau, ils bloquaient des choses. Ils parlaient à des clubs mais ne voulaient pas me vendre », a ajouté Mahrez.
« Mais je suis confiant. Contrat ou pas, je crois que je vais atteindre le sommet. Lorsque vous avez des qualités et que vous les montrez, il n’y a pas de problème », a affirmé l’international algérien qui explique par ailleurs que son contrat n’inclut pas de clause libératoire. « N’Golo Kanté [ancien joueur de Leicester] avait une clause et lorsqu’il est parti, le club a arrêté de mettre des clauses. Ils ont dit qu’ils ne mettraient plus de clause », raconte Mahrez, qui a renouvelé un contrat durant l’été 2016 avec une augmentation de salaire à 100.000 livres sterling par semaine.
Riyad Mahrez est également revenu sur la confusion autour de la dernière journée du mercato de l’été dernier, lorsque la Fédération algérienne (FAF) l’avait libéré de ses obligations avec la sélection pour régler son transfert. « La FAF m’a laissé quitter le camp car il y avait une chance qu’un transfert ait lieu. Le groupe partait tellement loin, en Zambie, pour un match de qualification à la Coupe du Monde. J’ai voyagé d’Alger vers Paris et je lisais dans les médias que j’étais un peu partout. J’étais chez moi en France pendant tout ce temps. J’ai raté le match de la Zambie car il n’y avait aucun moyen pour moi d’être sur place. Ils n’ont pas pu organiser un vol », affirme Mahrez.