Politique

RS Berkane – USM Alger, présidentielles en Algérie : les dernières infos

Annulation du match entre RS Berkane et l’USM Alger pour le compte de la demi-finale retour de la coupe de la CAF, les présidentielles en Algérie, la situation à Gaza…TSA revient sur les dernières infos

RS Berkane – USM Alger : match annulé à cause du maillot de la honte

Sans surprise, le match entre la RS Berkane et l’USM Alger en demi-finale retour de la coupe de la Confédération ne s’est pas joué dimanche soir. Le club marocain s’est présenté avec son maillot de la honte sur lequel est floqué la carte du Maroc incluant le Sahara occidental occupé.

Et le club algérien a refusé de jouer face à un club dont le maillot porte un message politique clair en totale contradiction avec les positions de l’Algérie sur le conflit dans l’ancienne colonie espagnole.

Tenant du titre, l’USM Alger sort ainsi de la compétition et la RS Berkane disputera la finale face au Zamalek. Cette affaire n’est pas terminée, puisque la CAF n’a pas encore prononcé sa sentence contre le club algérien après l’annulation du second match et le conflit est désormais devant le TAS de Lausanne.

La Fédération algérienne de football a saisi vendredi le Tribunal arbitral du sport contre la CAF qui a donné raison au club marocain alors que les règles de la FIFA interdisent aux clubs de jouer avec des messages politiques sur leurs tenues.

Présidentielles en Algérie : le débat s’installe timidement

Doucement, le débat sur les élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain s’installe en Algérie. Trois personnalités politiques ont déclaré leur candidature pour le moment : la présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) Zoubida Assoul, la Secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune et le président de l’ANR, Belkacem Sahli.

Louia Hanoune et Belkacem Sahli multiplie les sorties sur le terrain et dans les médias pour parler, chacun à sa façon, de la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain.

Dimanche, Louisa Hanoune était l’invitée de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne. La Patronne du PT a justifié la décision de son parti de participer à ce scrutin par la conjoncture mondiale marquée, selon elle, par le risque d’un troisième conflit planétaire.

« Notre pays est déjà ciblé, voire cerné, au niveau mondial par les dangers de grandes puissances, et ce, à cause de la position développée par l’État algérien via sa représentation au Conseil de sécurité de l’ONU», a-t-elle dit.

Samedi, le parti Jil Jadid, dont le président Soufiane Djillali n’a pas encore tranché sur sa participation au prochain scrutin présidentiel, a estimé que « le rendez-vous du 7 septembre doit être celui qui ouvre le champ à un véritable débat politique, libre, sérieux et porteur d’une véritable conscience des enjeux. Le destin de l’Algérie ne doit en aucun cas être hypothéqué par des calculs politiciens ou par des intérêts personnels ».

Jil Jadid trouve toutefois que les « conditions d’un scrutin utile à la nation ne sont pas encore réunies » et a déploré que pour des « raisons incompréhensibles, le débat public n’est jusqu’à présent toujours pas entamé. Les médias publics et privés sont inanimés et la société politique encore en hibernation ».

Situation à Gaza : Netanyahu sous la menace du CPI

Près de huit mois après le début de la guerre à Gaza, l’ONU dresse un bilan accablant. Les bombardements israéliens ont réduit l’enclave palestinienne en amas de gravats. Selon l’ONU, 70 % des habitations de l’enclave palestinienne ont été détruites.

Il ne reste que les structures et les rares maisons encore debout témoignant de la vie d’antan, c’est-à-dire, avant le début de la guerre le 7 octobre dernier.

Les scènes des destructions massives à Gaza qui ont été filmées par l’UNRWA font froid dans le dos et témoignent de l’ampleur des dégâts dans l’enclave palestinienne ainsi que les souffrances de la population qui est soumise aux bombardements et à un embargo total sur la nourriture, l’eau, les médicaments…

Alors que le mouvement de solidarité avec Gaza gagne de l’ampleur dans les universités américaines, Israël prend au sérieux la menace d’un mandat d’arrêt international contre le premier ministre Benyamin Netanyahu et d’autres membres de son gouvernement.

Des médias israéliens ont estimé dimanche possible la délivrance par le procureur de la CPI de mandats d’arrêts contre des dirigeants de leur pays, à leur tête, Benyamin Netanyahu, le principal artisan de la guerre de destruction à Gaza qui a provoqué selon de nombreux responsables politiques dans le monde, un génocide dans l’enclave palestinienne.

Benjamin Netanyahu a réagi vendredi en affirmant que « sous (sa) direction, Israël n’acceptera jamais aucune tentative de la CPI de saper son droit inhérent à se défendre ».

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