Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé mardi que les parties réunies mercredi à Genève pour deux jours de table ronde sur l’avenir du Sahara occidental, « s’engagent dans des discussions de bonne foi, sans pré-conditions et dans un esprit constructif ».
L’émissaire de l’ONU, Horst Köhler, réunit à Genève le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie pour de premières rencontres multilatérales depuis la suspension des pourparlers en 2012.
Volontairement vague, l’agenda des discussions prévoit d’aborder « la situation actuelle, l’intégration régionale et les prochaines étapes du processus politique », selon l’ONU.
L’objectif est de « rompre la glace » et de « rétablir de la confiance », notamment entre le Maroc et l’Algérie aux relations particulièrement mauvaises, précise une source onusienne sous couvert d’anonymat.
L’ONU maintient dans la région une force de Casques bleus, la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) qui garantit un cessez-le-feu depuis 1991 entre Maroc et Polisario.