Said Sadi a mis en garde, ce vendredi en début de soirée, contre les « provocations », après l’incident qui a marqué sa participation à la marche de Bejaia.
« Des provocations, pour l’instant mineures, se font jour ici et là. Il convient de les contenir tout en sachant que ces opérations peuvent prendre d’autres proportions à l’avenir si elles ne sont pas immédiatement neutralisées », met en garde le fondateur du RCD dans un message posté sur Facebook.
Said Sadi est ensuite revenu sur sa participation à la marche et les circonstances de l’incident.
« Après m’être rendu à l’enterrement du défunt Idir Achour, je suis revenu, avec deux amis, sur Bejaia pour prendre part à la manifestation de ce 4 avril au chef-lieu de wilaya. Au bout d’environ 900 mètres de marche au cours desquels des centaines de citoyens m’ont salué tout en prenant des selfies avec leur famille, j’ai observé un individu incitant trois autres à m’invectiver en donnant une tape sur l’épaule à l’un de ses acolytes avant de disparaître », relate-t-il.
Said Said poursuit : « Une caméra était opportunément installée précisément au même endroit. Cet incident est sans importance au regard du civisme et du comportement qui ont prévalu entre les autres citoyens et à mon endroit. C’est surtout insignifiant au regard de ce qui s’est passé ce jour dans l’ensemble du pays pour l’avènement d’une nouvelle ère en Algérie ».
Pour Said Sadi, il s’agit d’un « traquenard ». « Ce sur quoi il faut par contre veiller et qui donne crédit à l’hypothèse du traquenard, ce sont les commentaires, rares il est vrai, qui ont aussitôt suivi la diffusion quasi immédiate de ces images où l’on peut lire des insanités accablant les Bougiotes ».
« Il est impératif de ne pas tomber dans ce piège. C’est exactement ce qui est attendu par les résidus des services spéciaux en voie de délabrement. Ces officines sont nos ennemis historiques. Elles sont dans leur rôle. L’Algérie ne sera libre et démocratique que le jour où tous ces organes parallèles auront disparu », conclut-il.