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Saison estivale : 3 pratiques à bannir sur les plages algériennes

Saison estivale : 3 pratiques à bannir sur les plages algériennes

Les plages de la longue côte algérienne drainent chaque saison estivale des millions d’estivants. En dépit de la beauté de ces endroits, le cadre est souvent loin d’être propice et agréable à la détente à cause de certaines pratiques et comportements qui reviennent chaque année.

De nombreux Algériens, en solo, en groupe ou en famille, choisissent la plage pour se détendre durant les journées chaudes de l’été. Mais ces dernières années, les bords de mer sont devenus des lieux de stress, alors qu’ils sont courtisés principalement pour la détente.

Lors du Conseil des ministres tenu, mercredi 22 mai dernier, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a ordonné l’application rigoureuse de la loi à l’encontre de toute forme de courtage saisonnier au niveau des plages algériennes.

Il a également appelé, dans le cadre des préparatifs de la saison estivale 2024, à la consécration du respect absolu du principe de gratuité des plages le long du littoral algérien.

Comme mesure, le chef de l’État a instruit « l’installation d’une Commission nationale de facilitation des investissements dans de nouvelles structures touristiques, notamment dans les régions côtières ».

La révision des prix pour qu’ils soient « à la portée des familles algériennes » dans l’objectif de promouvoir le tourisme intérieur, fait aussi partie des instructions données par le président Tebboune aux ministres concernés.

Trois pratiques à bannir pour rendre les plages algériennes plus agréables

Mais pour que les plages algériennes soient plus agréables à la détente, plusieurs pratiques courantes doivent également être bannies.

1- Parasol et chaise obligatoires payants

Dans la plupart des plages publiques autorisées à la baignade en Algérie, les estivants ne trouvent pratiquement pas de place pour se poser.

Les loueurs de tables, de chaises et de parasols squattent les meilleurs espaces, obligeant les vacanciers à payer des tarifs exagérés pour pouvoir se détendre en face de la Grande bleue.

Ces mafieux des plages qui occupent les lieux dès les premières heures de la journée dictent leurs lois et leurs prix, donnant parfois lieu à des altercations, voire des bagarres avec les estivants.

D’ailleurs, ce point a été soulevé par le président de la République lors du Conseil des ministres, appelant notamment à « l’application rigoureuse de la loi à l’encontre de toute forme de courtage saisonnier au niveau des plages ».

2- Les tentes installées sauvagement par les baigneurs

Du côté des baigneurs, certaines pratiques doivent aussi cesser afin de conférer un cadre agréable aux plages algériennes. Il s’agit notamment des tentes improvisées au bord de l’eau, couvrant toute la visibilité sur la magnifique mer Méditerranée.

En plus d’empêcher les autres estivants de profiter de la mer, ces tentes plantées sauvagement sous prétexte d’avoir un peu d’intimité en famille déforment aussi le paysage, ce qui est loin d’être un cadre agréable de détente. Cette pratique ne diffère en rien des pratiques des squatteurs des plages.

3- Les incivilités sur les plages

Sur la plupart des plages publiques algériennes, les incivilités insupportables de certains estivants sont omniprésentes.

Il est par exemple presque impossible à des femmes de profiter du soleil sans être importunées, voire harcelées par des voyous, à maintes reprises.

Plusieurs autres formes d’incivilités plombent aussi l’ambiance sur les plages algériennes : des Jet skis qui se rapprochent dangereusement des baigneurs, des chameaux et des chevaux promenés à longueur de journée autour des vacanciers, des voitures stationnées au bord de l’eau, des bouts de pastèques jetés dans le sable…

À n’en citer que ces quelques fléaux qui agacent au plus haut point les baigneurs, le tableau est déjà peu enchanteur.

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