Dans une rencontre avec la presse nationale qui sera diffusée ce dimanche, Abdelmadjid Tebboune a abordé de nombreuses questions liées à l’actualité nationale et internationale.
Le chef de l’État a fait plusieurs annonces liées à l’augmentation des salaires, l’enseignement de l’anglais, la coopération entre l’Algerie l’Italie ou encore le remaniement du gouvernement.
Des extraits de la rencontre ont été mis en ligne ce samedi par la présidence de la République.
Concernant son engagement à augmenter les salaires à la fin de l’année en cours en fonction des recettes, M. Tebboune l’a réitéré sans ambages.
« Puisqu’il y a des recettes supplémentaires cette année, je m’engage à augmenter les salaires, et même l’allocation chômage », a-t-il promis.
Dans un contexte d’entente avec l’Italie, le président a indiqué que la coopération va s’intensifier avec ce pays et s’étendra au-delà du secteur de l’énergie pour toucher certaines filières industrielles.
« Nous n’avons pas rencontré de problème, de litige ou de malentendu avec l’Italie. Nous entrons aujourd’hui dans la production commune. On va produire ensemble. Ils sont disposés à produire avec nous dans la mécanique, les véhicules et les navires », a-t-il annoncé.
Le chef de l’État a en outre souligné « la bonne volonté et le patriotisme » du personnel de Sonatrach, « du simple travailleur aux dirigeants », qu’il a tenu à saluer « pour ce qu’ils sont en train de faire ».
Au cours de la rencontre, Abdelmadjid Tebboune a été relancé sur un autre engagement des autorités, à savoir l’introduction de l’anglais au primaire.
Sa réponse est aussi sans équivoque : « Si Dieu le veut, la décision sera appliquée, pour faire entrer l’Algérie dans la mondialisation. Le français est un butin de guerre mais la langue internationale c’est l’anglais. »
A propos du remaniement gouvernemental, Tebboune a indiqué qu’il interviendra, car c’est dans l’ordre des choses.
« Il y aura un remaniement gouvernemental, c’est quelque chose de naturel. Dans le monde entier, il arrive un moment où les gouvernements nécessitent d’être remaniés », a-t-il expliqué.
Evoquant la grande parade militaire organisée le 5 juillet à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance, le président de la République a défendu l’initiative en s’interrogeant : « N’avons-nous pas le droit de faire un défilé militaire ? N’avons-nous pas droit de démontrer la cohésion entre l’armée et le peuple ? ».
« Nous avons plus que de la capacité. Nous avons une crédibilité. La famille arabe se réunira en Algérie et l’Algérie est plus apte à ressembler », a répondu le président à une question sur le prochain sommet arabe prévu à Alger le 1er novembre prochain.