Plusieurs annonces ont été faites par le président de la République Abdelmadjid Tebboune au cours d’une rencontre avec des représentants de la presse nationale qui sera diffusée ce samedi soir par les médias publics.

Plusieurs questions liées à la situation sociale et politique en Algérie ont été évoquées par le chef de l’État qui a aussi fait quelques annonces.

Concernant les pénuries et tensions qui touchent plusieurs produits de première nécessité, Abdelmadjid Tebboune a exprimé son incompréhension et révélé que les services de la présidence de la République sont en train d’enquêter.

« La présidence est en train d’enquêter sur le pourquoi de ces pénuries », a indiqué le président de la République, pour qui ces pénuries « ne devraient pas exister », car le pays dispose des ressources financières et importe les produits.

Abdelmadjid Tebboune a exclu que cette situation soit le résultat d’un problème de concordance entre toutes les structures existantes. « Chacune a son travail, ça n’a absolument rien à voir », a-t-il assuré.

En termes de dysfonctionnements, le chef de l’État a cité celui des minoteries. Une seule wilaya, a-t-il dit, a reçu des quantités de céréales équivalentes à « 40 quintaux par habitant et par mois ».

« 40 quintaux par habitant »

« Nous avons découvert près de 160 minoteries qui ne transforment pas le blé qu’elles prennent mais le vendent directement aux éleveurs, etc. », a-t-il dénoncé, rappelant au passage la dernière décision qu’il a prise d’interdire l’exportation des produits alimentaires fabriqués à partir de matières importées.

Toujours concernant la situation sociale, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé la revalorisation des salaires et de l’allocation chômage à la fin de l’année en cours.

« Je rassure les travailleurs que d’ici la fin de l’année -nous attendons les résultats définitifs de nos recettes-,  il y aura une augmentation de l’allocation chômage et des salaires, pour qu’elles soient effectives en janvier (2023) », a-t-il fait savoir.

Le chef de l’État a en outre annoncé un remaniement ministériel sans toutefois en préciser la date ou l’ampleur. « Ce sera en fonction des résultats de chaque secteur. Le critère sera ce qui a été décidé en conseil des ministres, ce qui a été appliqué et ce qui ne l’a pas été », a-t-il expliqué.