Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a dévoilé, le 14 février dernier, les grandes lignes du plan de modernisation des hôpitaux algériens et a insisté notamment sur la nécessité « d’améliorer les services de proximité prodigués aux citoyens ».

« Il y a probablement des structures de santé de proximité qui manquent de moyens. À Alger, il y a plus de 80 structures (de proximité). Nous en avons sélectionné au moins une quinzaine pour les équiper », avait-il déclaré quelques jours après.

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Dans cet objectif, le ministre de la Santé a inauguré ce jeudi 3 mars une nouvelle polyclinique située à la Concorde, dans la commune de Sidi M’hamed, à Alger.

Pour le ministre de la Santé, l’objectif est clair : « Rapprocher les soins aux citoyens » et « désengorger les grands hôpitaux ».

« Les structures (de proximité) sont arrivées à une certaine obsolescence du fait de la dégradation par le temps. En réhabilitant les polycliniques et en les dotant de moyens modernes, cela permettra d’attirer les citoyens et de développer des liens entre eux et les médecins ainsi que les chirurgiens-dentistes avec lesquels ils vont régulièrement faire leurs soins », a-t-il dit.

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Pour M. Benbouzid, qui a rappelé que « la mission des CHU est la formation et la recherche », les citoyens ne doivent se diriger vers les grands hôpitaux « que lorsque les médecins traitants au niveau des structures de proximité les adressent vers les CHU ».

« Obtenir la confiance des citoyens »

« C’est une demande des professionnels de la santé . De tout temps, nous avons voulu donner plus de possibilités aux citoyens près de chez eux , et laisser les CHU qui ont une autre mission », a-t-il souligné.

Selon le ministre de la Santé, le plan de modernisation des hôpitaux répond à « l’appel des assises nationales de la santé » et permettra de « gagner la confiance de la population ».

« Si l’on continue dans cette opération, nous réussirons à gagner la confiance de la population. Si la population apprécie ce qui a été fait, et si on le multiplie dans d’autres endroits, nous aurons réussi à redonner à notre système de santé la confiance dont il a besoin. Je suis sûr que la population nous accompagnera », a-t-il affirmé.

Sur un autre plan, le ministre a abordé la décrue de la pandémie de Covid-19 qui se poursuit en Algérie. 69 nouveaux cas ont été recensés en 24 heures, selon le bilan officiel publié mercredi 2 mars. C’est le bilan quotidien le plus bas depuis fin octobre dernier.

Revenant sur la situation épidémique et comparant la décrue de la quatrième vague à la fin de la troisième vague, le ministre de la Santé a déclaré : « Nous sommes descendus à des niveaux plus bas que ceux enregistrés lorsque nous avions dit que la troisième vague était terminée ».

Benbouzid dit « espérer » que le nombre de nouveaux cas de Covid-19 « va encore baisser ». « Si l’on comptabilise les nouveaux cas de grippe dans la journée, je pense que l’on trouverait plus de cas de grippe (que de Covid) », a-t-il ajouté.

Le ministre de la santé,  explique qu’au vu de la virulence de la troisième vague, la quatrième vague de la pandémie « était moins dure que ce que nous craignions ». « En 2022, avec le concours de tous, le secteur de la santé devrait changer de forme dans un seul et unique but : obtenir la confiance des citoyens et leur apporter la qualité de soins qu’ils méritent », a-t-il assuré.