Un scandale a éclaté ce samedi 18 février au niveau d’une cité universitaire pour filles à Oran.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et reprise par de nombreux médias, on voit un individu en train d’épier des étudiantes depuis la fenêtre des douches.
Ce dernier ignorait qu’il venait d’être filmé par des étudiantes de la cité universitaire Belgaid 4 à l’est d’Oran.
Dans la séquence courte de quelques secondes, on peut voir l’individu qui s’étend pour arriver à hauteur de la fenêtre des douches de la cité U pour les filles. « Regarde, il est en train de mater les filles », dit l’auteure de la vidéo à une autre personne.
À la fin de la vidéo, on peut entendre un début de cris à l’adresse de l’agent pour déguerpir. Les étudiantes l’auraient aperçu en train de les regarder.
Il s’agirait selon Ennahar Online d’un agent de sécurité d’une autre cité universitaire à Oran. L’incident s’est déroulé au niveau de la résidence universitaire Belgaid 4 à Oran.
Scandale à la cité U pour filles à Oran : un acte « immoral »
L’agent de sécurité travaille au sein de la résidence universitaire B1. La directrice des œuvres universitaires Talbi Amina a déclaré que le suspect se trouvait hors de l’établissement d’après les images des caméras de surveillance.
De son côté, Ezzine Karima, directrice de la résidence universitaire où s’est déroulé l’incident a dénoncé un acte « immoral, pas professionnel et inacceptable ». La directrice a précisé qu’il n’y a eu aucune intrusion au sein de l’établissement qu’elle dirige.
Des mesures vont être prises contre l’agent de sécurité accusé d’observer en cachette des jeunes étudiantes alors qu’elles prenaient leur douche au niveau de la cité U.
Les cités universitaires, notamment celles réservées aux filles, sont régulièrement le théâtre de scandales et d’incidents en Algérie. Tentatives d’intrusions, agressions, plusieurs incidents ont été enregistrés dans les cités pour filles ces derniers temps.
Contraintes à se déplacer à des centaines de kilomètres, et parfois plus loin de chez elles, les étudiantes sont régulièrement ciblées, y compris à l’intérieur des résidences universitaires où elles sont censées être en sécurité.