Politique

Seddik Chihab : Bouteflika vise “ceux qui mangent avec le loup et pleurent avec le berger”

Le porte-parole du RND Seddik Chihab a réagi ce samedi 1er décembre au discours du président Bouteflika, prononcé par un conseiller à la présidence, mercredi dernier, à l’ouverture de la réunion Gouvernement-walis.

Le discours de Bouteflika vise “ceux qui mangent avec le loup et pleurent avec le berger”, a estimé M. Chihab, dans une déclaration à TSA, ce samedi 1er décembre.

“Le discours du Président constitue pour le RND une feuille de route que nous allons adopter dans nos activités. Il a clarifié beaucoup de choses”, a-t-il ajouté, en affirmant que le chef de l’État “s’est adressé à tous les Algériens”. Sur les messages contenus dans la discours de Bouteflika, le bras droit d’Ouyahia répond: “il ne vise pas forcément des parties. Il attire l’attention des algériennes et des algériens beaucoup plus sur les défis qui les attendent. Il met en garde ceux qui doutent de tout pour saper la détermination des Algériens, et ceux là sont présents à tous les niveaux”.

Sur la signification de l’expression “prendre le bâton par le milieu” qui a été utilisée par Bouteflika dans son discours, M. Chihab pense qu’elle concerne “ceux qui mangent avec le loup et pleurent avec le berger”. “Chacun peut l’interpréter comme il veut et certains se sentent concernés peut être”, a-t-il dit. “Je pense que Bouteflika a voulu dire aux algériens qu’il était temps de choisir en toute clarté et démocratie la voie qu’ils estiment être bonne pour leur stabilité, leur prospérité et l’avenir de leurs enfants”, a analysé M. Chihab.

Le porte-parole du RND a également commenté le discours que le Premier ministre Ahmed Ouyahia a prononcé jeudi à la clôture de la réunion gouvernement-walis. “C’est un discours inspiré du message du Président”, dont l’objectif est de “mobiliser les walis pour prendre en charge les préoccupations des citoyens”. Sur l’instruction de Ouyahia aux walis pour utiliser la force publique contre d’éventuels troubles à l’ordre public, M. Chihab pense que ce n’est pas “un appel à la répression”. “Le rôle de l’État, ce n’est pas de réprimer”, a-t-il corrigé. “Ce sont des mesures préventives pour que les walis soient prêts à faire face à l’anarchie”, a-t-il ajouté.

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