Un puissant séisme de magnitude 5,9 a frappé la région de Béjaia très tôt dans la matinée de jeudi 18 mars. Le tremblement de terre, qui a eu lieu à 28 km au nord-est de Cap Carbon au large de Bejaia, a été ressenti dans 12 wilayas du pays. En France, une alerte tsunami a été lancée à Nice, avant d’être levée, suite au séisme qui s’est produit au large de l’Algérie.
Malgré sa puissance, le séisme n’a pas fait de victimes, et n’a pas provoqué de dégâts matériels énormes. Selon la Protection civile, une dizaine de personnes ont été blessées à Bejaia et Jijel, certaines pour avoir sauté de leurs appartements, après avoir été prises de panique suite au tremblement de terre.
Les gravats jonchent encore les trottoirs
A Bejaia, le séisme a provoqué quelques dégâts matériels, dont des effondrements survenus au niveau d’anciennes constructions. Près de 48 heures après le tremblement de terre, les autorités locales n’ont pas jugé nécessaire de procéder au ramassage des gravats et au nettoyage des rues où des pans entiers d’immeubles sont tombés, comme le montre cette vidéo publiée sur la page Bejaia sois l’observateur. Les gravats jonchent encore les trottoirs et les rues, comme à la rue Fatima en plein centre-ville.
Une attitude étrange de la part des autorités de la wilaya de Béjaïa, alors que le président de la République a lui-même ordonné les différentes autorités d’assurer toute l’aide et moyens nécessaires pour la prise en charge de la population de Bejaia. Une délégation ministérielle s’est même rendue ce vendredi sur les lieux pour évaluer les dégâts et les besoins de la population.