Le tribunal criminel de Biskra a condamné, ce mardi 1er janvier, sept personnes, membres d’une même famille, à des peines allant de la perpétuité à la peine capitale, pour l’assassinat d’une jeune fille et la mutilation de son corps, rapporte l’agence officielle APS.
Les faits remontent à février dernier. Une enquête a été déclenchée par les services de sécurité après la découverte de sacs en plastique contenant des restes humains, selon la même source.
La brigade anti-criminalité a pu identifier la victime, une jeune fille de 23 ans, et remonter la piste des assassins, notamment grâce à une vidéo surveillance montrant les membres de la famille transporter les sacs ainsi que l’ADN du tueur retrouvé sous les ongles de la victime dans sa tentative d’échapper à son agresseur, selon la même source.
Le principal accuse âgé de 34 ans a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a avoué qu’il n’entretenait aucune relation avec la victime et qu’il avait agi par vengeance parce que la victime avait refusé sa demande en mariage, d’une manière qu’il a jugée “humiliante”, ajoute la même source.
Le meurtrier a avoué avoir tendu à la victime un guet-apens et l’avait forcé à rentrer à son domicile familial, où il l’a étranglée avant de lui asséner des coûts à l’aide d’un outil tranchant et de découper, par la suite, son corps avant de le mettre dans des sachets en plastique, selon la même source.
Les membres de la famille du principal accusé, représentés par la mère 61 ans, ses fils de 36 ans et de 27 ans ainsi que sa fille de 32 ans, ont nié les faits qui leur sont reprochés. Ils ont été condamnés à la même peine.
Les deux autres sœurs, âgée de 39 ans et de 28 ans ont avoué le délit de dissimulation du corps de la victime et sa dispersion dans plusieurs endroits de la ville, arguant avoir agi sous la menace de leur frère, l’accusé principal dans l’affaire. Elles ont été condamnées à la perpétuité.