L’hécatombe se poursuit sur les routes algériennes. Sept personnes ont trouvé la mort et 35 autres ont été blessées dans un accident de bus survenu sur la RN 6 dans la nuit de lundi à mardi à El Bayadh, indique la Gendarmerie nationale sur sa page Facebook Tariki.

Le drame s’est produit au niveau du village Mesbah dans la commune d’El Kheiter, a précisé la même source.

Cet accident survient moins d’une semaine après la mort de 34 personnes dans une collision entre un bus et un pick-up sur la RN 1 à Tamanrasset mercredi 19 juillet. Les victimes sont mortes carbonisées après le déclenchement d’un incendie qui a suivi la collision entre les deux véhicules.

Algérie : le danger permanent des bus

Une enquête a été ouverte par le parquet pour déterminer les responsabilités. Les bus sont devenus de véritables dangers sur les routes algériennes. Ils sont impliqués dans plusieurs accidents graves. En dépit des mesures prises par les autorités pour lutter contre les chauffards sur les routes et la surveillance accrue des comportements des bus, certains réussissent à échapper aux contrôles et continuent de faire des victimes sur les routes du pays.

Les chauffeurs de bus se distinguent par des comportements particulièrement dangereux sur les routes : excès de vitesse, surcharge, dépassements risqués et manœuvres aléatoires, comme le changement brusque de file sur l’autoroute ou des arrêts improvisés.

À ces comportements s’ajoutent la vétusté de ces moyens de transport ainsi que leur manque d’entretien. Le parc algérien des bus n’a pas été suffisamment renouvelé en raison du blocage des importations de ces moyens de transport.

Le gouvernement a promis de durcir le Code de la route et d’introduire des mesures pour encadrer sévèrement la conduite des bus, surtout ceux qui effectuent les grandes lignes et qui roulent de nuit. Parmi ces mesures figurent l’obligation de disposer de deux chauffeurs pour un seul bus pour éviter la fatigue, souvent source d’accidents mortels.