Abdelmadjid Sid Said a défendu ce jeudi le bilan de Bouteflika. « Il est de notre devoir de reconnaître les réalisations de Abdelaziz Bouteflika, le candidat des Algériens, l’homme historique. Des réalisations dans tous les domaines. Il ne faut pas cacher le soleil par le tamis ou être ingrat », a déclaré, à la Maison du peuple, siège de la Centrale syndicale, le secrétaire général de l’UGTA.
M. Sidi Saïd a rappelé la situation d’insécurité dans les années 1990 en Algérie. « Nous avons vécu des périodes de peur et de perte totale de confiance. Des périodes durant lesquelles, nous étions soulagés d’apprendre qu’un homme soit décédé de mort naturelle, et pas égorgé. Nous rêvions de paix. Un homme est venu et a pris une décision courageuse pour la réconciliation nationale et rétablir la paix en Algérie. Aujourd’hui, les Algériens veillent le soir. Durant le Ramadan, les familles rompent le jeûne aux Sablettes (Alger), c’est un miracle ! La paix retrouvée nous a ouvert toutes les portes. Ne devrions-nous pas reconnaître et respecter l’homme qui a pris la décision historique de rétablir la paix ? Cet homme (Bouteflika) entre dans l’Histoire de l’Algérie et celle du monde. Rare sont les chefs d’Etat qui prennent de telles décisions. Il y a eu un seul, Nelson Mandela en Afrique du Sud. Et, il y a un deuxième, Abdelaziz Bouteflika », a-t-il déclaré.
« L’Algérie va entrer dans le monde développé »
Sidi Said, qui a évoqué ses déplacements à l’intérieur du pays, a parlé de ses rencontres avec la population. « Jamais, les gens m’ont dit un mot de travers à propos du président Bouteflika. Au contraire, les gens lui souhaitent longue vie. Cela vient de la profondeur du peuple », a-t-il témoigné.
Le patron de l’UGTA a rappelé la décision de Bouteflika de rembourser totalement la dette extérieure de l’Algérie (durant le premier mandat entre 1999 et 2004).
« S’il n’avait pas pris cette décision, nous ne serions pas à l’aise sur les plans économique et social aujourd’hui. Les patrons présents dans cette salle peuvent en témoigner. Ils auraient été obligés de licencier la moitié de leur personnel. Qui paye sa dette s’enrichit. Aujourd’hui, les grandes surfaces sont bien achalandées, il y a plein de voitures sur les routes, les Algériens voyagent… », a-t-il vanté.
Évoquant la consécration de tamazight comme langue nationale et officielle, Sidi Said a estimé que le président Bouteflika a « cimenté » l’unité nationale. Selon lui, les prochaines réformes, annoncées par Bouteflika dans sa lettre de candidature adressée à la nation dimanche 10 février, permettront à l’Algérie d’entrer dans la modernité.
« L’Algérie va entrer dans le monde développé, le monde économiquement fort. Nous devons renforcer tout cela… Nous n’avons pas honte de dire que Bouteflika est notre candidat, nous en sommes fiers. Nous devons aller de l’avant », a-t-il appuyé.
La rencontre de l’UGTA a été marquée par la présence de Abdelmakek Sellal, directeur de la campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, des représentants des organisations patronales, dont Ali Haddad, président du Forum des Chefs d’entreprises (FCE), et des syndicalistes de Naftal, de Sonatrach et de SEAAL.