Un bandage sur la tête, le tee-shirt tâché de sang, un homme dénonce l’agression dont il a fait l’objet lui, son fils ainsi que son neveu et une quatrième personne.

Les agresseurs ? Des migrants subsahariens qui auraient voulu s’installer de force sur les terres de cet habitant d’Azzaba dans la wilaya de Skikda.

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Cet exploitant de terres agricoles a relaté à Al Hayat TV les détails de cette agression dont il garde encore des traces. Selon lui, les agresseurs qu’il a estimés à plusieurs dizaines, leur sont tombés dessus à coups de bâton.

L’homme affirme avoir reçu des coups sur la tête, sur l’épaule, les bras et dans le dos. Il s’est évanoui et n’a pas repris connaissance qu’une fois à l’hôpital où il a été évacué.

Le fils de l’agriculteur raconte que les assaillants étaient munis de tronçonneuses, de bâtons et de sabres. En prenant la poudre d’escampette, les assaillants ont tiré sur les agriculteurs avec des cocktails Molotov, ajoute-t-il.

Le jeune agriculteur accuse ses agresseurs de lui avoir volé son matériel agricole acquis grâce aux aides de l’État via le dispositif de l’ex-Ansej, ajoutant que la tronçonneuse utilisée par les assaillants lui appartenait.

La version des présumés agresseurs n’a pas été donnée et les services de sécurité n’ont pas communiqué sur cette affaire. On ne sait pas si les assaillants ont été arrêtés.

Ces violences mettant en cause des migrants subsahariens en Algérie rappellent celles qui se sont déroulées, en mai dernier, dans la commune de Bouarfa, dans la wilaya de Blida.

Des locataires du groupement résidentiel Haï Driouech et des groupes de migrants subsahariens se sont affrontés   pendant une journée à coups de pierres. Les hostilités n’ont cessé qu’après l’intervention des forces anti-émeutes.