Apple est devenu le premier vendeur de smartphones sur la fin de 2017, détrônant le sud-coréen Samsung dans un marché par ailleurs en repli, selon une étude du cabinet IDC parue vendredi.
Avec 77,3 millions d’iPhone vendus entre octobre en décembre, Apple a ravi la première place mondiale, avec 19,2% de parts de marché, a indiqué International Data Corporation au lendemain de la publication par la firme à la pomme de ses chiffres financiers de fin d’année.
Bien que ses ventes de téléphones soient en léger repli par rapport à la fin d’année 2016, Apple détrône ainsi Samsung, qui a vendu 74,1 millions d’appareils à la même période, soit une part de marché de 18,4%.
Le chinois Huawei est toujours numéro trois, avec 10,2% du marché, suivis par ses compatriotes Xiaomi (7%) et Oppo (6,8%), ajoute IDC.
Le marché total des smartphones a par ailleurs décliné de 6,3% avec 403,5 millions d’unités vendues au dernier trimestre. IDC explique notamment que les consommateurs ne se sont pas précipités sur les smartphones vedettes les plus chers d’Apple et Samsung.
« La dernière fournée de smartphones stars et chics a sans doute poussé les clients à faire une pause pendant les fêtes », estime l’analyste Anthony Scarsella, cité dans le communiqué d’IDC.
Ces appareils coûteux (l’iPhone X est vendu à partir de 1.000 dollars aux Etats-Unis, le Samsung Galaxy Note 8 environ 950 dollars) « se sont révélés plus un luxe qu’une nécessité », selon lui.
Samsung, qui a fait part d’une baisse des ventes de 4,4% en fin d’année, reste en revanche numéro un sur l’année entière 2017, avec une part de marché de 21,6% contre 14,7% pour Apple.
Sur l’année, le marché mondial est quasi-stable (-0,1%) avec 1,47 milliard d’unités vendues.
Selon un autre cabinet spécialisé, le marché a même décliné de 9% au dernier trimestre, la plus forte baisse jamais enregistrée.
« La baisse du marché mondial des smartphones a été causée par une très forte baisse de l’énorme marché chinois, où la demande a chuté de 16%, parce que les clients changent de téléphone moins souvent, que les opérateurs proposent moins de promotions et à cause d’un manque général de modèles particulièrement époustouflants », selon l’analyste Linda Sui, de Strategy Analytics.