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Smartphones : Samsung planche sur des batteries rechargeables en 12 minutes

Smartphones : Samsung planche sur des batteries rechargeables en 12 minutes

BEAWIHARTA / La Tribune
Le géant technologique sud-coréen Samsung Electronics a réalisé au troisième trimestre 2017 un bénéfice net record de 11.200 milliards de won (10 milliards de dollars)

Le conglomérat sud-coréen développe des batteries composées de graphène, un matériaux réputé pour sa conductivité. Le but : augmenter de 45% la capacité des batteries, en réduisant de 5 fois le temps de chargement.

Et si les smartphones pouvaient se recharger en moins de quinze minutes ? C’est le projet sur lequel travaille Samsung. Le conglomérat sud-coréen a annoncé mardi travailler sur des batteries composées de graphène. Extrait du graphite, ce matériaux est réputé pour sa grande conductivité – permettant ainsi une charge plus rapide de l’appareil, tout en évitant les risques d’échauffement. Ainsi, le graphène permettrait d’augmenter la capacité des batteries de 45% et de se charger« en théorie en 12 minutes pour une charge complète » – soit 5 fois plus vite que les batteries traditionnelles au lithium-ion, selon un communiqué de presse de Samsung publié mardi.

Le graphène présente aussi un autre avantage : il pourrait être utilisé pour produire des batteries plus fines et plus petites. En effet, il est réputé pour être « le matériaux le plus fin de la planète, tout en étant 200 fois plus résistant que l’acier », ont expliqué à CNBC des chercheurs de l’université de Manchester (Angleterre), ayant extrait du graphène pour la première fois en 2004.

Le graphène, l’avenir des batteries ?

Selon Samsung, le graphène offre « une promesse pour le marché des batteries de nouvelle génération », en particulier en ce qui concerne les véhicules électriques et les appareils mobiles. Commercialisée en 1991, les batteries lithium-ion « sont considérées comme ayant atteint leurs limites d’expansion », juge le géant sud-coréen. Ce dernier a déposé un brevet aux Etats-Unis et en Corée du Sud.

Pour autant, la commercialisation de masse de batterie au graphène devrait prendre encore plusieurs années. En effet, l’utilisation du graphène nécessite son extraction depuis du graphite. Il doit ensuite être synthétisé en 3D grâce à du dioxyde de silicium. Le graphène ressemble alors à des mini-popcorn, pouvant être intégré aux extrémités des batteries litihium-ion.

« C’est une excellente technologie avec diverses applications potentielles, mais il faudra beaucoup de temps pour que les batteries à base de graphène soient produites en masse », assure au Financial Times Kim Young-woo de SK Securities.

« La clé est de savoir qui peut commercialiser la technologie en premier. »

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