La participation de la Syrie était l’un des écueils sur lesquels butait la préparation du sommet arabe d’Alger, prévu les 1er et 2 novembre prochains.
La question semble avoir été tranchée à moins de deux mois de l’échéance. Damas a renoncé à la reprise de son siège au sein de l’organisation panarabe au cours du sommet d’Alger.
La décision a été signifiée ce dimanche 4 septembre au ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, par son homologue syrien, Faisal Mekdad. Les deux hommes se sont entretenus au téléphone.
« Parmi les questions abordées à cette occasion figure la relation entre la République arabe syrienne et la Ligue des États arabes, au sujet de laquelle le chef de la diplomatie syrienne a indiqué que son pays préfère que la question de la reprise de son siège au sein de la Ligue des États arabes lors du Sommet d’Alger ne soit pas soulevée », indique le ministère algérien des Affaires étrangère dans un communiqué.
La décision syrienne a été prise « par souci de contribuer à la consolidation de l’unité des rangs arabes face aux défis imposés par les développements actuels au double plan régional et international », ajoute la même source.
« Les deux parties ont également exprimé leur aspiration à voir le Sommet couronné de résultats constructifs qui contribueraient à assainir le climat politique et à renforcer les relations inter-arabes en vue de faire avancer l’action arabe commune », indique encore le MAE.
Tout en saluant la position développée par la Syrie, l’Algérie, assure le département de Ramtane Lamamra dans un communiqué, « entend poursuivre ses efforts en prévision du prochain sommet arabe en vue de promouvoir des résultats qui permettraient de consacrer cette orientation et de la mettre en œuvre de manière consensuelle, à travers la mise en place du mécanisme approprié et l’adoption de la méthode de travail nécessaire à cet effet. »