Les préparatifs pour le sommet arabe d’Alger se poursuivent et les nouvelles sont plutôt bonnes. La rencontre prévue dans la capitale algérienne les 1er et 2 novembre prochains verra la participation d’un nombre record de rois et de chefs d’Etats arabes.
Selon nos informations, 17 chefs d’Etat arabes ont confirmé leur participation à ce sommet qui survient dans un contexte régional difficile, marqué par la multiplication des foyers de tensions comme la Libye, le Sahara occidental occupé, le Yémen, la Syrie, le Liban et même la Tunisie qui fait face à une crise économique sans précédent.
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Le contexte international est également difficile à cause de la guerre en Ukraine qui fait planer les risques d’une troisième guerre mondiale.
Pour revenir au Sommet arabe, parmi les participants figure le roi Mohamed VI qui prendra part à cette rencontre, une information du magazine français Jeune Afrique qu’a confirmée TSA auprès de sources sûres. Le roi du Maroc sera accompagné du prince héritier, son fils Moulay Hassan.
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Autre participation importante annoncée, celle de Mohamed Bensalmane (MBS). Selon nos sources, le prince héritier de l’Arabie saoudite sera présent au sommet arabe d’Alger.
Ce sont quasiment les dirigeants de tous les pays arabes qui ont confirmé leur participation jusque-là, y compris le président égyptien Abdelfattah Al Sissi, toujours selon nos informations. L’Emir du Qatar Tamim Ben Hamad Al Thani a également confirmé sa participation.
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En plus des dirigeants arabes, les président sénégalais Macky Sall et azerbaïdjanais Ilham Aliyev – il vient en sa qualité de président du Mouvement des non-alignés -, le secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres et le SG de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) Hissein Brahim Taha, invités par le président Abdelmadjid Tebboune, seront présents à ce sommet.
Mohamed VI veut-il voler la vedette à l’Algérie ?
C’est la première fois depuis longtemps qu’un sommet des Etats arabes connaîtra la présence de tous les “poids lourds” du monde arabe.
La Syrie, qui devait reprendre son siège au sein de la Ligue arabe à l’occasion de ce sommet, a renoncé de son plein gré à la participation pour ne pas aggraver les fractures entre les Etats arabes.
Si la venue de MBS ne constitue pas une grosse surprise, celle de Mohamed VI a fait l’objet de nombreuses supputations depuis plusieurs mois. Le 12 septembre dernier, Jeune Afrique et Al Sharq Al Awsat avaient annoncé la présence personnelle du souverain marocain au sommet du 1er novembre prochain, démentant de précédentes informations indiquant que le roi ne se déplacera pas à Alger et sera représenté par son conseiller et ami Fouad Ali El Himma.
Le magazine français et le journal londonien avaient même rapporté que Mohamed VI a insisté auprès de certains dirigeants des pays du Golfe pour qu’ils assistent personnellement à la rencontre d’Alger afin d’en « garantir le succès ». Ces informations n’ont été ni confirmées ni démenties par les autorités marocaines.
Le 27 du même mois, l’Algérie a dépêché son ministre de la Justice Abderrachid Tebbi à Rabat où il a remis au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, une invitation officielle au roi Mohamed VI pour prendre part au sommet arabe.
L’Algérie a procédé de la même manière avec tous les dirigeants des pays membres de la Ligue arabe et certains chefs d’Etat étrangers qui participeront comme invités.
L’indécision autour de la participation personnelle de Mohamed VI est due à l’état des relations entre l’Algérie et le Maroc. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues depuis août 2021, à l’initiative d’Alger, en réponse à une série de « provocations » et d’« actes hostiles » du Maroc.
Toutefois, le tapage médiatique fait autour de la participation de Mohamed VI peut cacher une volonté du roi du Maroc de capter les regards et de voler la vedette au président Abdelmadjid Tebboune et à l’Algérie, qui ont déployé d’importants efforts pour réunir la famille au grand complet, et qui viennent de réussir la prouesse de réconcilier les factions palestiniennes après 15 ans de divisions.