L’opposition, réunie ce mercredi au siège du parti FJD, n’a pas tranché la question d’un candidat consensuel à la présidentielle, a révélé le président du Madjliss Echoura (conseil consultatif) du FJD, Lakhdar Benkhelaf.
Raison de cette option : la non-habilitation des figures présentes à la rencontre pour trancher la question. « L’accord sur un candidat consensuel n’aura pas lieu à la réunion d’aujourd’hui car les présents ne sont pas habilités à prendre la décision finale avant de consulter les structures de leur parti », a-t-il déclaré à la presse.
« Le débat entre les leaders de l’opposition formée de 12 partis et de 6 personnalités, dont quatre candidats aux présidentielles, était riche et s’est déroulé dans une atmosphère de calme et de prise de conscience de la gravité de la situation que traverse le pays à la lumière de l’ébullition de la rue ».
« Toutes les options sont sur la table y compris un éventuel retrait collectif de l’opposition de la prochaine élection », a-t-il ajouté.
L’opposition tiendra plusieurs réunions lors des prochains jours et prendra une décision finale avant la publication par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats retenus pour la présidentielle, précise encore Benkhelaf.
Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, les participants ont salué les manifestations pacifiques qui ont lieu ces derniers jours contre le 5e mandat, tout en mettant en garde les autorités contre la confrontation avec les citoyens qui ont exprimé leurs refus de “la continuité”.