Le groupe Sonatrach a annoncé ce jeudi 29 septembre avoir accordé deux contrats à Petrofac et à la société algérienne Sarpi.
Très sollicitée pour augmenter ses livraisons de gaz vers l’Europe, l’Algérie cherche à relever ses niveaux de production afin de répondre à la demande et tirer profit de la conjoncture de flambée des prix sur les marchés mondiaux.
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Sonatrach vient d’annoncer l’octroi de deux marchés visant à développer et consolider son outil de production.
Le premier projet consiste en la réalisation en EPC (clés en main) des unités de séparation et décarbonatation à Alrar. Le projet entre dans le cadre du développement des champs gaziers de Tinrhert – Alrar.
Il a été confié au groupement GPGT, constitué par le Britannique Petrofac et la filiale de Sonatrach GCB, indique la compagnie pétrolière algérienne dans un communiqué rendu public ce jeudi 29 septembre.
La même source explique que le développement des gisements de gaz situés sur le plateau sud de Tinrhert « permettra un apport de production de 10 millions mètres cubes par jour de gaz en synergie avec l’usine Alrar pour le maintien de la production nominale à 25 millions mètres cubes par jour ».
Le projet devra être livré en 36 mois pour un montant de 42,7 milliards de dinars algériens (300 millions de dollars), précise le communiqué.
Petrofac : deux contrats en moins de deux mois en Algérie
Début août, le groupe Sonatrach a accordé un autre contrat de 300 millions de dollars au groupement constitué de Petrofac et GCB dans le domaine du gaz.
Le second projet a été confié à la filiale de Sonatrach Sarpi (Société algérienne de réalisation de projets industriels).
Il porte sur la réalisation, également en clés en main, d’une station de pompes multiphasiques à Rhourde Chegga – Hassi Messaoud ainsi que la ligne de transfert de la production.
La station prendra en charge la production des champs du périmètre de Rhourde Chegga (RDC, WRDC, NHBHJ et RDOM). Sa capacité de production est d’environ 20 000 barils de pétrole brut par jour et 800 000 mètres cubes de gaz par jour.
Selon les clauses du contrat, son montant s’élève à 28 milliards de dinars (200 millions de dollars), pour un délai de réalisation de 28 mois.
Parallèlement, et au cours de la même cérémonie, l’Institut algérien du pétrole (IAP) et Petrofac ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente qui prévoit l’assistance technique et pédagogique de la société britannique à l’Institut algérien « en matière d’exercice sur feux réels, la formation et la gestion des connaissances dans le domaine de la gestion des projets, la conduite des opérations et la maintenance », conclut le communiqué de Sonatrach.