Le président du Conseil des ministres italien Mario Draghi a effectué ce lundi une visite en Algérie où il a eu des discussions avec le président Abdelmadjid Tebboune, et assisté à la signature d’un nouvel accord dans le gaz.
Au menu de cette visite du dirigeant italien, la question de la hausse des livraisons algériennes de gaz, dans un contexte de tensions mondiales sur cette énergie, en raison de la guerre en Ukraine.
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Dès l’éclatement de ce conflit le 24 février dernier, l’Italie s’est rapidement tournée vers l’Algérie, son deuxième plus grand fournisseur de gaz, après la Russie.
Dès la première semaine de la guerre, l’Italie a demandé à l’Algérie de lui fournir plus de gaz afin de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie, alors que de fortes inquiétudes planaient sur l’utilisation par Moscou de l’arme du gaz, en représailles aux sanctions occidentales.
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En 45 jours seulement, l’Italie a réussi à conclure un contrat avec l’Algérie pour avoir plus de gaz. Cet accord a été signé ce lundi à Alger entre le PDG de Sonatrach Tewfik Hakkar et le DG du géant italien Eni Claudio Descalzi , et ce présence du président Tebboune et de Mario Draghi.
Révision des prix du gaz
Selon Sonatrach, cet accord permet d’ « accélérer le développement des projets de production de gaz naturel, en conjuguant les efforts des deux sociétés », et « d’augmenter les volumes de gaz exportés en utilisant les capacités disponibles du gazoduc Enrico Mattei (Transmed). » Les quantités de gaz supplémentaires que l’Algérie livrera à l’Italie aux termes de cet accord n’ont pas précisées dans le communiqué de Sonatrach.
Outre la hausse des livraisons de gaz, cet accord entre Sonatrach et ENI « permet aussi aux deux sociétés de fixer les niveaux des prix de vente de gaz naturel, en ligne avec les conditions du marché, pour l’exercice 2022-2023
Le groupe Sonatrach précise que la relation commerciale avec Eni remonte à 1977 et qu’à ce jour, il a livré 300 milliards de mètre cube à l’Italie durant les deux dernières décennies, soit une moyenne de 15 milliards de m3 par an.