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Soutien à Gaza : les gestes forts de deux grandes stars franco-algériennes

Soutien à Gaza : les gestes forts de deux grandes stars franco-algériennes

DJ Snake et Leïla Bekhti, deux grandes stars franco-algériennes de la musique et du cinéma, ont eu cette semaine des gestes de soutien à la population de Gaza.

Le Festival de Cannes s’est ouvert, mardi 14 mai, pour sa 77ᵉ édition. Contrairement aux deux dernières éditions où l’Ukraine était omniprésente, celle de cette année semble tourner le dos -du moins pour le moment- à l’actualité internationale, dominée par l’agression que subit la population palestinienne de Gaza depuis plus de sept mois. L’actrice franco-algérienne Leïla Bekhti a toutefois eu un geste, quoique très discret, pour l’enclave palestinienne.

La guerre de Gaza est la grande absente des deux premiers jours du plus grand festival du cinéma mondial, comme l’a constaté le journal libanais L’Orient-Le Jour. On ne parle même plus de l’Ukraine cette année sur la Croisette.

Guerre à Gaza, la grande absente du Festival de Cannes

« Ces deux dernières éditions, l’Ukraine était sur toutes les lèvres, plus cette année. Et Gaza, n’en parlons même pas ! », regrette une journaliste américaine citée par le journal moyen-oriental.

« Elle est déjà iconique. J’aurais aimé l’entendre dire un mot sur la situation en Palestine. Elle n’a rien à prouver, rien à perdre », dit la journaliste à propos de l’actrice américaine Meryl Streep qui a préféré évoquer la guerre… du Viêtnam qui a pris fin il y a 50 ans.

Même l’actrice égyptienne Fatia n’a pas eu de mots pour Gaza, pourtant à la frontière de son pays.

« Je sais qu’il se passe des choses aux portes de l’Égypte, mais je ne suis pas les infos », évacue-t-elle.

L’actrice franco-algérienne Leïla Bekhti solidaire de Gaza au Festival de Cannes

Ceux qui ont été approchés, journalistes, essayistes et stars, n’ont pas souhaité évoquer ce qui se passe en Palestine. « Personne ne parle de guerre ou semble être au courant de l’actualité », confirme pour sa part Hala, une journaliste néerlando-palestinienne.

« Je pourrais parier que l’écrasante majorité des gens ici ne savent même pas où situer Gaza sur une carte », ajoute-t-elle.

En revanche, l’actrice franco-algérienne, Leïla Bekhti, elle, n’a pas oublié les habitants de Gaza qui se font bombarder depuis octobre dernier. Elle leur a exprimé sa solidarité par un geste très discret pendant la montée des marches au deuxième jour du festival, à l’occasion de la présentation en avant-première de Furiosa, le dernier opus de la saga Mad Max de George Miller.

Sur la poitrine, l’actrice franco-algérienne portait un pin’s en forme de cœur de couleur rouge qui n’a pas échappé à l’objectif de Paris Match. Cette broche rouge est devenue le symbole de soutien à la Palestine partout dans le monde. Elle a été notamment portée par de nombreuses stars lors de la dernière cérémonie des Césars, plus haute distinction du cinéma français, en février dernier.

DJ Snake revient à la charge

Côté israélien, c’est l’organisatrice de festivals de musique, Laura Blajman-Kadar, qui a monté les marches avec une robe portant des portraits de certains otages aux mains de la résistance palestinienne.

Ce que n’a pas empêché la presse israélienne de dénoncer l’absence totale d’Israël au grand rendez-vous du cinéma mondial. « Cette année, pour le pays, c’est zéro », a écrit i24 News.

En plus de Leïla Bekhti, c’est un autre grand artiste franco-algérien qui a affiché, une nouvelle fois, son soutien à Gaza. Sur son compte X, DJ Snake a partagé, mercredi 15 mai, la pancarte brandie par une fillette lors d’une manifestation en soutien à Gaza où il est écrit : « Bombing kids is not self défense », c’est-à-dire, « bombarder des enfants n’est pas de la légitime défense ».

DJ Snake a déjà exprimé, par le passé, son soutien à Gaza

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