L’arbitrage vidéo (VAR), controversé en Europe, fera ses débuts sur le continent africain samedi à l’occasion de la Supercoupe de la CAF entre les Marocains du Wydad Casablanca et les Congolais du TP Mazembe, a annoncé lundi la Confédération africaine de football.
“C’est un moment historique pour le football africain”, s’est réjoui le secrétaire général de la CAF Amr Fahmy après que le feu vert a été donné par l’International football association board et la Fifa.
“Je suis fier de voir l’Afrique prendre l’initiative d’adopter les dernières technologies pour aider au développement du football. C’est un grand pas pour le football africain et je suis convaincu que l’impact se fera sentir à tous les niveaux”, a-t-il ajouté.
L’assistance-vidéo à l’arbitrage aurait dû être expérimentée lors du Championnat d’Afrique des Nations 2018 (13 janvier-4 février), à partir des quarts de finale, mais l’expérience s’est transformé en une simple répétition générale.
La Confédération africaine, qui chapeaute toutes les compétitions footballistiques du continent, avait d’ailleurs promis en novembre une unité vidéo au sein du département d’arbitrage.
Ces derniers mois, même si tout le monde s’accorde à reconnaître que la VAR limite le nombre d’erreurs d’arbitrage, elle n’a pas empêché les polémiques notamment en Allemagne et en Italie, où le système est testé.
Cette saison, les débuts de la VAR en Bundesliga et en Serie A ont été marqués par quelques erreurs, des confusions, des décisions incomprises par le public et, au début surtout, par de longues interruptions du jeu liées à l’inexpérience des équipes arbitrales. La VAR sera également effective en Ligue 1 la saison prochaine.
La Supercoupe de la CAF oppose chaque année le vainqueur de la Ligue des champions africaine au vainqueur de la Coupe de la Confédération.
Le TPM, qui a remporté la C2 la saison dernière, a remporté trois des quatre finales auxquelles il a participé. Le Wydad, qui a perdu en 1993 et en 2003, est toujours à la recherche de sa première victoire en Supercoupe.