En Algérie, la dégradation des routes à cause des poids lourds se poursuit, malgré la mise en place d’une loi relative à la surcharge des camions. Le constat accablant a été fait par le ministère des Transports au cours d’une réunion qui a réuni, jeudi 17 février, le ministre du secteur ainsi que ses collègues des Transports publics, de l’Environnement, de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire et de l’énergie des mines.
La réunion a été consacrée à la question du respect des dispositions de la loi relative à la surcharge des camions. Le constat est accablant : la majorité des transporteurs des marchandises ne respectent pas les volumes des charges fixées par la loi.
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La commission interministérielle a rappelé l’impact préjudiciable de cette surcharge sur l’état des routes du pays, tout en enregistrant des attitudes négatives qui ont impacté la circulation automobile et porté atteinte à l’économie nationale.
Cette commission fait allusion aux mouvements de protestations et de blocage des routes par des transporteurs enregistrés depuis quelques semaines sur l’ensemble des trajets menant aux ports.
Un fait dont se sont plaints les producteurs algériens de clinker qui ont vu leurs exportations sévèrement menacées. Dans un communiqué commun publié, mardi 15 février, cinq producteurs (Gica, Lafarge Algérie, Amouda, et groupe Biskria), ont dénoncé la multiplication de ces blocages avec les répercussions négatives sur leurs exportations et leurs engagements envers leurs clients.
Des blocages qui sont le fait de transporteurs qui veulent obtenir une hausse des prix de la part des cimentiers afin de combler le manque à gagner dû à la baisse de leurs volumes de chargement, en raison de l’application « stricte » de la loi relative à la surcharge des camions.
Une décision que les producteurs ont saluée et appuyée fortement. La commission interministérielle annonce à cet effet se pencher sur l’examen des doléances des producteurs et des transporteurs.