Le président américain Donald Trump est resté évasif jeudi sur le moment où les Etats-Unis pourraient lancer des frappes contre la Syrie en représailles à l’attaque chimique présumée près de Damas, affirmant qu’elles pourraient intervenir « très bientôt ou pas si tôt que cela ».
« Jamais dit quand une attaque contre la Syrie pourrait avoir lieu. Cela pourrait être très bientôt ou pas si tôt que cela », a-t-il tweeté.
« Dans tous les cas, les Etats-Unis, sous mon administration, ont fait un super boulot pour débarrasser la région de l’EI (groupe Etat islamique, NDLR). Où est le +Merci l’Amérique+? », a-t-il ajouté.
Un message qui semble rétropédaler par rapport à la série de tweets matinaux belliqueux postés mercredi matin dans lesquels il avertissait la Russie, alliée de Bachar al-Assad, que des missiles seraient lancés sur la Syrie après l’attaque chimique présumée samedi imputée au régime syrien.
« La Russie jure d’abattre n’importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et ‘intelligents!’ Vous ne devriez pas vous associer à un Animal qui Tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela! », avait-il écrit, estimant que les relations entre Washington et Moscou étaient « pires aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été, y compris pendant la Guerre froide ».
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé mercredi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) « à éviter une situation hors de contrôle » en Syrie, dénonçant « l’impasse actuelle » après les attaques chimiques présumées dans ce pays.