Des forces israéliennes ont lancé une attaque en Syrie, ce dimanche 23 avril, contre des groupes pro-gouvernementaux syriens de la région de Kuneitra, dans la partie du plateau du Golan qui n’est pas sous occupation israélienne, rapporte Al Jazeera. La zone est largement contrôlée par l’opposition.
Trois combattants des forces pro-gouvernementales ont été tués et au moins deux autres ont été blessés, a indiqué « un officiel des forces » à l’AFP. L’armée israélienne n’a pas voulu faire de commentaire sur cette attaque.
Il y a deux jours, Israël avait lancé des frappes dans la même région. L’armée israélienne a déclaré avoir ciblé des zones d’où seraient partis des tirs de mortier vers la zone occupée du plateau du Golan. L’agence officielle syrienne, Sana, a quant à elle rapporté que les tirs israéliens avaient été lancés après qu’une "tentative par des groupes terroristes d’infiltrer les positions militaires syriennes ait été déjouée« . Par »terroristes", le gouvernement syrien désigne aussi les rebelles.
Vendredi, l’armée des États-Unis a révélé que ses forces spéciales avaient mené ce mois-ci un raid au sol près de Mayadin, à l’est de la Syrie, tuant Abdurakhmon Uzbeki, un militant proche du leader de l’État islamique Abu Bakr al-Baghdadi, rapporte le New York Times.
Uzbeki aurait participé à la préparation de l’attentat meurtrier contre une boîte de nuit d’Istanbul le soir du nouvel an. L’opération américaine a été menée par un groupe commando du Joint Special Operations Command, qui coordonne les forces spéciales américaines. Cette opération montre que l’armée américaine utilise des missions commando au sol et ne se limite pas à des frappes aériennes, que ce soit sous Barack Obama ou sous Donald Trump, indique le média américain.