L’intellectuel musulman Tariq Ramadan, écroué depuis février près de Paris pour des accusations de viols, souffre d’une sclérose en plaques mais son traitement médical « n’est pas incompatible avec la détention », selon une expertise judiciaire rendue mercredi, a appris l’AFP de sources concordantes.
Le théologien de 55 ans à la nationalité suisse et égyptienne, qui avait invoqué sans succès son état de santé pour être libéré, « souffre d’une sclérose en plaques depuis 2006, diagnostic considéré comme certain », concluent les médecins. Les experts « insistent sur le fait que Tariq Ramadan, s’il restait en détention, devra continuer à bénéficier de l’accès aux soins », notamment de ses quatre séances de kinésithérapie hebdomadaire.