Bonsoir chers lecteurs, voici les principales informations de ce mercredi 02 octobre 2024. Bonne lecture.
Algérie : Tebboune lance son premier chantier politique de son second mandat
Le président Abdelmadjid Tebboune a lancé, ce mercredi 2 octobre, son premier chantier politique de son second mandat, en confiant à l’ancien ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia, 91 ans, la présidence de la commission de réforme des codes communal et de wilaya.
La commission comprend un vice-président qui est le SG de la présidence de la République ainsi que 30 membres, dont 20 élus issus des quatre différentes assemblées (Conseil de la Nation, APN, APW et APC).
Visas avec l’Algérie : le Maroc « ne réagira pas »
L’Algérie a annoncé jeudi sa décision de réinstaurer le visa aux détenteurs de passeports marocains, après près de deux décennies de libre circulation entre les deux pays.
Le Maroc n’a pas encore réagi officiellement à cette mesure, mais une source gouvernementale a indiqué au site le 360.ma, qui est proche du Palais royal, que Rabat n’appliquera pas la réciprocité. « La réciprocité n’est pas à l’ordre du jour », a dit cette source.
Liban : plusieurs soldats israéliens tués dans des affrontements avec le Hezbollah
La guerre au Liban s’installe dans la durée. Plus d’une semaine après les premiers bombardements israéliens contre ce pays, des affrontements terrestres ont commencé entre les troupes israéliennes et les éléments du Hezbollah, dans la direction, à la tête son chef Hassan Nasrallah, est décédé samedi dernier dans un bombardement israélien.
Ce mercredi, la chaîne israélienne 12 a annoncé que huit militaires, dont trois officiers, ont été tués, et 35 autres blessés, dans des affrontements avec le Hezbollah dans le Sud du Liban.
Le Hezbollah a indiqué de son côté avoir repoussé une incursion de l’armée israélienne en tuant des soldats et en détruisant trois chars Merkava
France – Algérie : vers une nouvelle crise des visas
En France, le débat sur la lutte contre l’immigration monopolise la scène politique depuis la nomination du gouvernement Barnier le 21 septembre dernier. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui est un partisan de la ligne dure sur l’immigration, veut agir vite.
Parmi ses priorités, augmenter le taux d’exécution des Obligations de quitter le territoire français qui frappent les migrants en situation irrégulière ou ayant été condamnés pour avoir commis des délits.
Dans sa ligne de mire : l’Algérie, un pays à qui il reproche de délivrer des laissez-passer consulaires au compte-goutte.
Dans un entretien au Figaro, Bruno Retailleau, et pour donner un ordre de grandeur aux Français, a comparé le nombre d’autorisations de rapatriement délivrées par l’Algérie au nombre de visas accordés par la France aux ressortissants algériens.
« En 2023, l’Algérie a obtenu 205.853 visas, et elle n’a repris que 2.191 de ses ressortissants, dont 1.680 en éloignement forcé. Ce n’est pas acceptable », a dit Retailleau qui a confirmé la décision du gouvernement français de conditionner la délivrance des visas aux Algériens par la hausse du nombre de laissez-passer consulaires.
« Il faut assumer de conditionner notre politique de visas à la délivrance des laissez-passer », a-t-il ajouté.
Bruno Retailleau a donné aussi l’exemple du Maroc qui a délivré moins de laissez-passer consulaires que l’Algérie en 2023. « Prenons l’exemple du Maroc : en 2023, nous lui avons donné 238.750 visas et nous n’avons obtenu que 725 laissez-passer et réalisé 865 départs forcés », a-t-il indiqué.
Les propos et les menaces de Retailleau d’une nouvelle crise des visas entre la France et l’Algérie, après celle de septembre 2021, quand Paris a décidé de diviser par deux le nombre de visas accordés aux ressortissants maghrébins à cause, selon les autorités françaises, du refus de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie de délivrer suffisamment de laissez-passer consulaires.
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