Politique

Tebboune décrète la permanisation de près de 60.000 enseignants

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a décrété une solution définitive pour le problème des enseignants contractuels, en suspens depuis plusieurs années.

L’évaluation de l’exécution des engagements du chef de l’État en faveur des enseignants était l’un des points inscrits à l’ordre du jour de la réunion du conseil des ministres tenue ce dimanche 11 décembre.

Au cours de la réunion, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné « la permanisation immédiate » de tous les enseignants et instituteurs contractuels dans le secteur de l’Education, indique un communiqué de la présidence de la République publié à l’issue de la réunion.

Les concernés sont au nombre de 59.987 et l’opération devra se terminer au plus tard en février 2023, précise la présidence de la République.

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Le chef de l’État a par ailleurs fixé le 31 décembre prochain comme délai pour la finalisation de l’élaboration du nouveau statut de l’enseignant.

Abdelmadjid Tebboune a, à l’occasion, a appelé à « encourager les enseignants à s’acquitter de leur devoir professionnel, à relever le niveau de l’enseignement et à consolider leur position sociale et professionnelle, loin de toute exploitation, afin de préserver la sacralité de cette noble profession ».

Le président de la République a en outre instruit de procéder à l’évaluation continue de la nature des missions de l’enseignant, en sa qualité d’ « éducateur » et « non de fonctionnaire administratif », étant donné qu’il est « porteur d’un message » et a comme mission la « formation des générations ».

« Mettre fin à l’anarchie urbanistique »

Le conseil des ministres a aussi examiné un projet de loi relatif à la protection des terres de l’Etat, qui vise à préserver les assiettes de terrain appartenant à l’Etat notamment celles récupérées à l’issue des opérations de relogement.

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A l’examen du texte en réunion du gouvernement, il a été indiqué que des peines allant jusqu’à 20 ans de prison sont prévues pour toute atteinte aux terres de l’État ou leur détournement de leur vocation.

Lors du conseil des ministres de ce dimanche, le président de la République a ordonné de revoir la loi relative à l’urbanisme pour endiguer radicalement l’anarchie urbanistique qui règne en Algérie. Il a également instruit les ministres de l’Intérieur et de l’Habitat de veiller à la mise en place de la police de l’urbanisme et à faire en sorte qu’elle soit présente dans tous les quartiers et toutes les communes.

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