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Tebboune évoque avec Macron la date de sa visite en France

Tebboune évoque avec Macron la date de sa visite en France

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a eu un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, ce lundi 11 mars, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.

Les deux chefs d’État ont discuté des relations bilatérales et des questions d’ordre régional et international, selon la même source.

La visite d’État du président Abdelmadjid Tebboune en France a été évoquée lors de cet entretien.

Selon la présidence algérienne, le président Tebboune a exprimé à son homologue français son extrême inquiétude face à l’évolution de la situation à Gaza où l’armée israélienne a tué plus de 30.000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre dernier.

Les deux présidents algérien et français ont également abordé les « perspectives économiques communes qui profitent aux deux pays, notamment l’agriculture, l’énergie, les terres rares et l’industrie ferroviaire. »

Visite de Tebboune en France : ça sera fin septembre – début octobre

Lors de cet entretien, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron ont évoqué la visite d’État du président algérien en France qui a été maintes fois reportée depuis mai 2023. Les deux chefs d’État ont convenu d’une échéance pour ce déplacement.

Ils se sont mis d’accord sur la visite officielle que le président de la République effectuera en France, qui « aura lieu fin septembre et début octobre, dont la date officielle sera déterminée ultérieurement. »

Prévue initialement en mai 2023, cette visite a été reportée à juin de la même année, avant d’être renvoyée sine-die. Des rumeurs ont ensuite circulé sur l’éventualité d’effectuer cette visite fin 2023, puis à la fin du Ramadan 2024.

Fin décembre, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a dévoilé les cinq dossiers « lourds » en suspens et qui bloquent la tenue de cette visite. Il a cité dans l’ordre : la mémoire, la mobilité, la coopération économique, le Sahara et les conséquences des essais nucléaires et les archives.

Le ministre a révélé aussi que la France refusait de restituer le burnous et l’épée de l’Émir Abdelkader qui se trouvent dans le château d’Amboise où celui qui est considéré comme le fondateur de l’État algérien moderne a combattu la France coloniale, a été emprisonné entre 1842 et 1852.

Alger et Paris n’ont pas pu aussi s’entendre sur le calendrier de la visite.

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