Politique

Tebboune : “Je n’ai pas demandé à être sacralisé ou glorifié”

Au lendemain de l’annonce par son ministre-conseiller à la Communication du bannissement de l’expression « sur instruction du président de la République », Abdelmadjid Tebboune confirme sur Twitter qu’il ne cherche pas à être « sacralisé ».

« J’ai instruit tous les responsables des départements ministériels et des institutions de l’Etat de cesser l’utilisation de l’expression : “sur instruction et orientation du président de la République”. Quand j’ai ordonné de retirer le qualificatif de fakhama le jour de mon investiture, je n’ai pas demandé à être sacralisé ou glorifié, mais juste à être fortement soutenu par tout le monde », a écrit le président de la République dans un tweet mis en ligne ce mercredi 22 avril.

Son ministre-conseiller à la Communication et porte-parole de la Présidence a tenu à peu près les mêmes propos hier, mardi, en conférence de presse. « Le président ne veut pas de l’utilisation de l’expression ‘sur instruction du président de la République’. Celui qui a mis fin à l’expression ‘fakhama’ (son excellence) ne vous demande pas de le sacraliser, mais de le soutenir, de l’aider et de l’encourager s’il est sur la bonne voie et de le corriger s’il se trompe. Il n’y a pas de place pour le culte de la personnalité dans la nouvelle Algérie », a indiqué Mohand Oussaid Belaid.

 

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