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Tebboune : le système de santé algérien est « l’un des meilleurs en Afrique »

Tebboune : le système de santé algérien est « l’un des meilleurs en Afrique »

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune défend à nouveau le système de santé algérien. Tout en reconnaissant des insuffisances qu’il s’est engagé à combler dans le cadre de la réforme du secteur, le chef de l’État persiste et signe et qualifie de nouveau le système de santé de l’Algérie comme étant « l’un des meilleurs en Afrique ».

Contrairement à ses dernières sorties où il a dénoncé de graves dysfonctionnements, comme lors des assises sur l’industrie début décembre où il s’en est pris à l’administration qui se comporte en frein aux projets d’investissement, le président de la République, qui a présidé ce dimanche 9 janvier la clôture du Séminaire national sur la modernisation du secteur de la santé, au Palais des nations, s’est montré satisfait du secteur, malgré quelques insuffisances qu’il a promis prendre en charge, « progressivement », « en fonction les moyens disponibles ». « Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain », résume-t-il.

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Abdelmadjid Tebboune a rarement défendu un secteur comme il l’a fait ce dimanche pour celui de la santé, qui fait face depuis deux ans à la pandémie de covid-19, avec un bilan qu’il juge positif.

« Malgré tout ce qui se dit sur les chiffres, pour nous ce sont les bons chiffres », dit-il. Dans son discours d’une vingtaine de minutes, le chef de l’État a réitéré le constat qu’il a fait au début de son mandat et qui a été très discuté depuis, à savoir que l’Algérie a « l’un des meilleurs systèmes de santé en Afrique, si ce n’est le meilleur ».

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« Nos médecins sont parmi les meilleurs au monde », insiste-t-il, citant tous les praticiens algériens qui réussissent en Europe. Tout ce qu’il y a, selon lui, c’est que le citoyen aspire toujours à une prise en charge encore meilleure et proche des standards internationaux. Et c’est ce à quoi l’État s’attèle, assure-t-il, indiquant qu’il faudra se rapprocher des standards des pays de l’Europe occidentale.

Les revendications seront satisfaites avant la fin de l’année

Le président rappelle alors le chemin parcouru par l’Algérie en matière de santé depuis l’indépendance, lorsque « l’espérance de vie était de 54 ans ».

« Aujourd’hui, elle est de 78 ans pour les femmes et de 76 ans pour les hommes. Un pays qui a eu son indépendance avant nous est resté à 54 ans d’espérance de vie mais personne n’en parle », regrette-t-il.

Le président Tebboune souligne aussi tout ce qu’a fait l’Algérie en matière de vaccination et d’éradication des maladies endémiques, la médecine gratuite et la réalisation d’infrastructures de santé jusque dans les régions les plus reculées du sud, des centres de soins, des polycliniques, hôpitaux, établissements spécialisés, CHU, grands hôpitaux.

Il rappelle qu’à l’indépendance, le malade algérien « ne pouvait pas espérer de l’aspirine ». « Le secteur de la santé a fait ce qu’il devait faire », reconnaît-il.

Le problème aussi se situe dans la tendance de certains « Algériens de nationalité » à tout noircir et tout critiquer. « Il y a ceux qui attendent toujours la catastrophe », dénonce-t-il.

Le chef de l’État évoque alors ce qui se dit à propos des pénuries en cours de certains produits de première nécessité et dénonce ceux qui dramatisent la situation. « Toute honte bue, un journal a mis à la Une des étagères vides », dit-il, assurant qu’on ne peut pas parler d’étagères vides en Algérie.

Néanmoins, le président reconnaît que tout n’est pas parfait et il s’agit de combler les insuffisances progressivement. Tout en rendant hommage au corps médical, il s’engage solennellement à prendre en charge ses revendications légitimes, liées notamment à leur situation matérielle, aux statuts particuliers ou aux plans de carrière et ce, avant la fin de l’année en cours.

Le président de la République a en outre fait savoir aux participants qu’il partageait avec eux les recommandations des assises, portant sur la réforme du secteur dans tous ses segments, à l’image du financement, l’organisation des soins, la numérisation, la carte sanitaire, le médicament, les équipements…

 

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