Abdelmadjid Tebboune a repris samedi 13 février ses activités politiques, au lendemain de son retour d’Allemagne, où il a subi une opération chirurgicale au niveau du pied droit.
Pour acter ce retour, le président de la République a reçu trois chefs de partis : Soufiane Djilali (Jil Jadid), Abdelaziz Belaid (Front el Mostakbel) et Abdelkader Bengrina (El Bina).
À l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État, Bengrina, ancien ministre sous Bouteflika et candidat malheureux à la présidentielle du 12 décembre 2019, a indiqué dans un compte rendu sur Facebook, que la dissolution du Parlement a été évoquée dans les discussions, sans donner plus de détails.
Ce dimanche, Abdelaziz Belaid est plus précis. Dans un entretien à Echorouk News, le chef du Front el Moustakbel, qui a été aussi candidat malheureux à la présidentielle du 12 décembre 2019, a donné une échéance. « La dissolution du Parlement aura lieu avant le 18 février », a-t-il dit, c’est-à-dire au plus tard jeudi prochain.
Il a expliqué avoir « compris » de ses discussions avec Tebboune que le chef de l’État va dissoudre le Parlement dans les prochains jours, probablement à l’occasion de la célébration de la journée nationale du chahid, le 18 février.
De son côté, Soufiane Jilali a déclaré avoir discuté avec le président Tebboune des préparatifs pour l’organisation des élections législatives, puis des élections locales, sans avancer de date.
La dissolution du Parlement implique la tenue d’élections législatives anticipées pour élire une nouvelle assemblée. Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2017. Elles ont été remportées par le FLN et le RND, qui constituaient, avec Taj et le MPA, l’Alliance présidentielle du président déchu Abdelaziz Bouteflika.