Le président Abdelmadjid Tebboune, s’est rendu mercredi au chevet du président sahraoui, Brahim Ghali, admis tôt le matin à l’hôpital militaire de Ain Naadja à Alger.
Le président Tebboune s’est enquis de l’état de santé du président sahraoui, en compagnie du chef d’état-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha.
M. Ghali a remercié l’Algérie pour son soutien à la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance. « C’est un devoir », a répondu le chef de l’État. « L’Algérie n’a jamais reculé sur les causes justes depuis le premier jour de l’indépendance », a-t-il poursuivi, en remerciant l’Espagne pour « l’effort », et surtout d’ « avoir accepté » d’accueillir le président Ghali pour des soins.
Le président sahraoui, Brahim Ghali est arrivé mercredi, très tôt le matin, à Alger après son admission dans un hôpital espagnol, son staff médical ayant estimé que son hospitalisation n’étant plus nécessaire, a indiqué l’ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar.
Dans une déclaration à l’APS, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a expliqué que le président Brahim Ghali est arrivé à Alger, mercredi vers 3 heures du matin en provenance d’Espagne afin de poursuivre sa convalescence.
Mardi, le président sahraoui a répondu volontairement aux questions d’un juge espagnol après une plainte portée contre lui pour de présumés « crimes de guerre« .
La Haute Cour d’Espagne a annoncé, le jour même, qu’il n’y avait pas lieu d’engager des poursuites contre le président sahraoui Brahim Ghali, le dossier d’accusation n’étant pas étayé par des preuves tangibles.
De son côté, le représentant du Front Polisario en Europe et auprès de l’Union européenne, Abi Bouchraya El Bachir a indiqué, dans une déclaration à l’APS, que le président sahraoui avait quitté l’Espagne afin de poursuivre ses soins complémentaires en Algérie.
Il a précisé que l’équipe médicale du président Ghali a jugé que son état de santé était « en constante amélioration« , ajoutant qu’il n’y avait plus de raison de prolonger son hospitalisation.
Le président sahraoui avait été admis, le 18 avril dernier, à l’hôpital San Pedro de Logrono, en Espagne, après avoir contracté le Covid-19.