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Tebboune va rencontrer les patrons dans un contexte mondial tendu

Tebboune va rencontrer les patrons dans un contexte mondial tendu

Source : présidence de la République
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Le président Abdelmadjid Tebboune va rencontrer les opérateurs économiques algériens dimanche 13 avril à Alger sous le thème, « Algérie 2025, année du succès économique », dans un contexte économique mondial tendu.

Cette rencontre, la deuxième du genre entre le président de la République et les chefs d’entreprises algériens, après celle de novembre 2023, est organisée par le Conseil du renouveau économique algérien (Crea), la plus importante organisation patronale en Algérie.

En Algérie, les patrons attendent les nouvelles orientations de Tebboune

« Cet événement majeur participe au renforcement de la confiance entre le plus haut sommet de l’État et les chefs d’entreprise », a indiqué Kamel Moula, président du Crea dans un communiqué publié ce mercredi 9 avril.

Cette rencontre, ajoute Kamel Moula, est la « démonstration que le Chef de l’État considère les acteurs économiques comme des éléments moteurs de la relance économique. »

Pour le président du Crea, les réformes décidées par le président de la République, dont « celles annoncées lors de la première rencontre en 2023, confortent que son approche volontariste et déterminée du développement économique est une réponse adaptée à notre contexte national au regard des bouleversements mondiaux ».

Le patron des patrons algériens ajoute que l’Algérie « avance à un rythme soutenu, concret et les premiers résultats s’annoncent très positifs tant en termes de création de nouveaux emplois et de nouveaux investissements. »

Enfin, il explique que le monde économique algérien attend les « nouvelles orientations économiques qui nous seront délivrées » par le président Abdelmadjid Tebboune lors de cette prochaine rencontre.

Dégringolade du pétrole et taxe Trump : quels impacts sur l’Algérie ?

Cette rencontre survient dans un contexte particulier marqué par la multiplication des projets d’investissements publics dans les infrastructures de base, notamment les chemins de fer, l’exploitation des mines. Elle intervient aussi au moment où les prix du pétrole dégringolent sur le marché international. Ce mercredi, le baril de Brent de la mer du Nord est repassé sous la barre des 60 dollars, pour la première fois depuis 2020.

Une baisse qui rappelle la nécessité pour l’Algérie de réduire sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures qui représentaient 90 % de ses exportations et donc de ses recettes en devises en 2023, selon les chiffres de l’Office national des statistiques (ONS).

Les exportations hors hydrocarbures ont fortement augmenté depuis 2019, mais elles demeurent faibles par rapport à celles du pétrole et du gaz, mais surtout aux potentialités du pays.

Cette dégringolade de l’or noir est la conséquence de la décision du président américain Donald Trump de surtaxer les produits de 180 pays, dont l’Algérie. Cette mesure est entrée en vigueur ce mercredi contre une soixantaine de pays, dont la Chine, le Japon et la France.

Ces deux éléments auront certainement un impact direct sur l’économie algérienne qui doit accélérer sa mutation pour se prémunir contre les fluctuations du marché pétrolier.

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