Djamel Okacha, alias Yahia Abou Al-Hammam, chef d’Al Qaida au Maghreb Islamique a été tué jeudi au nord du Mali par des militaires français de l’opération Barkhane, annonce ce samedi le ministre française des Armées, Florence Parly.
Djamel Okacha a été tué près de la ville de Tombouctou. Jeudi 21 février dans l’après-midi, des véhicules suspects ont été repérés au nord de Tombouctou par les militaires français. Après des échanges de tirs, les hélicoptères de la force Barkhane, en appui des commandos terrestres, ont neutralisé ensuite ces véhicules. Bilan de l’opération : onze terroristes tués, des pick-up et de l’armement saisis.
Selon l’état-major français, les corps de Yahia Abou Hamman et de ses deux principaux adjoints ont pu être formellement identifiés. L’annonce de cette opération intervient la veille d’une visite officielle au Mali du Premier ministre français Edouard Philippe.
Natif de Réghaïa, à l’est d’Alger, Djamel Okacha était le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans la région du Sahel avant qu’une fusion avec d’autres groupes et groupuscules ne le désigne comme numéro 2 du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), dirigé depuis 2014 par le targui malien Iyad Ag Ghali.
»C’est un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel », indique dans un communiqué le ministère français des Armées, selon lequel le groupe de Djamel Okacha »aura perdu trois de ses principaux chefs en l’espace d’une année, tous des adjoints proches de Iyad Ag Ghali. » Okacha avait, au mois d’octobre dernier, menacé la France de représailles dans une vidéo diffusée par son groupe terroriste, le GSIM.