De nombreux touristes algériens qui se sont rendus en Tunisie depuis la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays vendredi 15 juillet se sont plaints de la cherté des tests PCR dans ce pays.
Pour rentrer en Algérie, les voyageurs sont obligés de présenter un pass vaccinal ou un test PCR négatif de moins de 72 heures.
Mais en Tunisie, les Algériens qui s’y sont rendus pour passer quelques jours de vacances après deux ans de restrictions à cause de la pandémie, se sont retrouvés face au problème de la cherté des tests PCR dans ce pays.
En Tunisie, un test PCR est facturé 200 dinars tunisiens, soit l’équivalent de 62 euros, soit plus cher qu’en France où le même test est réalisé au prix de 40 ou 50 euros. Pour les Algériens qui se sont déplacés en famille en Tunisie, la facture peut être salée. Pour une famille de cinq personnes, il faut débourser plus de 300 euros, soit l’équivalent de 63.000 dinars algériens au taux de change parallèle.
Mesure exceptionnelle
Pour ceux qui n’ont pas budgétisé cette dépense, ils se sont retrouvés bloqués de l’autre côté de la frontière. Pour rentrer en Algérie, un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un pass vaccinal est exigé par les autorités algériennes.
La mesure n’a pas été levée, en dépit de l’annonce étrange faite par la présidence tunisienne sur la suppression des tests PCR pour les Algériens qui quittent la Tunisie.
Certes, les autorités algériennes ont envisagé il y a quelques jours d’alléger le dispositif aux frontières, mais avec la flambée du Covid-19 dans plusieurs pays, comme la France, l’Italie et la Tunisie, le risque a été réévalué à la hausse et l’allègement reporté à une date ultérieure.
Toutefois, le gouvernement a décidé, selon nos informations, d’autoriser les Algériens bloqués en Tunisie de revenir en Algérie, sans présenter de tests PCR. « On ne peut pas laisser des Algériens bloqués à l’étranger », a affirmé à TSA une source officielle. Cette mesure est temporaire. Le ministère de la Santé envisage de nouvelles mesures pour alléger la facture des tests PCR pour les Algériens qui partent en vacances à l’étranger, tout en maintenant le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières du pays, dans un contexte de flambée de la pandémie en Algérie et dans d’autres pays.