Les partis politiques ont préféré des hommes pour mener leurs listes électorales aux législatives du 4 mai.
Au Parti des Travailleurs (PT, sur 39 listes présentées aux législatives, quatre listes sont conduites par des femmes : Louisa Hanoune à Alger, Nadia Yefsah à Tizi-Ouzou, Khadra Zerrari à Sétif et Amel Abdelmalek à Sidi Belabès).
« Le Parti des Travailleurs a toujours combattu pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. De ce point de vue, le PT a toujours encouragé les femmes travailleuses. Par rapport aux élections, nous avons candidaté 46% des candidats qui sont des femmes. On a appliqué la parité dans les listes présentées à l’échelle nationale », se vante Taazibt Ramdane, député sortant du PT.
Quatre femmes sont également en tête de liste au Front National Algérien (FNA), selon le président du parti, Moussa Touati. À Chlef, le parti a présenté une liste composée exclusivement de femmes. « Une première en Algérie », remarque M. Touati. Le FNA a confié à des femmes de mener ses listes électorales à Laghouat, Tébéssa et Paris, précise M. Touati, en ajoutant que 40% des candidats de son parti aux législatives sont des femmes. Le FNA est présent aux législatives avec 35 listes dont une à l’étranger.
Au sein du Mouvement populaire algérien (MPA) d’Amara Benyounes, trois femmes sont têtes de liste à Adrar, Annaba et Paris. « La présence de la femme dans notre parti a atteint 43% », selon un responsable de ce parti.
Pour le FFS, parmi les 30 listes électorales présentées sur le territoire national, trois sont conduites par des femmes (Alger, Skikda et Oum El Bouaghi). Les femmes représentent 40% des candidats de ce parti aux législatives, selon Hassen Ferli, Secrétaire national chargé de la Communication au sein de ce parti.
Le FLN a plutôt une préférence pour les hommes pour conduire ses listes. Deux femmes seulement ont été désignées têtes de listes. Il s’agit des deux ministres Ghania Eddalia (Blida) et Aïcha Tagabou (Illizi). L’ex- ministre de la Culture, Nadia Labidi est 2e sur la liste d’Alger, que dirige un autre ancien ministre, Sid Ahmed Ferroukhi.