Les services de la sûreté de la wilaya d’Alger ont annoncé, ce dimanche 28 mai, avoir démantelé un réseau international de trafic de voitures.
Vingt et une personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Elles sont soupçonnées notamment de « constitution d’une organisation criminelle », de « contrebande », d’avoir placé des « plaques d’immatriculation », de « faux et usage de faux en ce qui concerne des papiers administratifs », « d’usurpation d’identité » et « d’abus de fonction », a précisé la même source dans un communiqué.
« Les investigations dans le cadre de cette affaire ont duré six mois et ont abouti à l’arrestation de 21 suspects parmi 112 personnes impliquées et la récupération de 115 véhicules », précise le communiqué.
L’enquête a été lancée sur la base d' »informations obtenues par la police de la circonscription de Hussein Dey » portant sur la « présence de véhicules mis en circulation, avec des cartes grises, qui ont été obtenues avec de fausses identités ». Les services de sécurité ont dès lors commencé à surveiller ces voitures.
Les premières conclusions ont montré que les identités de leurs propriétaires sont fausses, que les adresses mentionnées dans les cartes ne sont pas celles de leurs propriétaires et que les documents déposés dans les dossiers sont faux, détaille la même source. « Il s’est avéré que le réseau utilisait quelques fonctionnaires administratifs (…) pour retirer le dossier complet des personnes dont les identités devaient être exploitées dans le faux », explique la même source.
Les enquêtes, qui ont concerné 21 wilayas à travers le territoire national, ont montré que le réseau était implanté dans des pays africains, européens et du Moyen-Orient. Des étrangers et des émigrés étaient des éléments actifs dans « ce travail criminel », assure la sûreté de la wilaya d’Alger.